Questions Photo

Filtres de densité neutre : Hoya ND 400 et Heliopan Variable ND 0,3-ND2,0 Slim

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En guise de conclusion

L’utilisation d’un filtre Heliopan Variable ND 0,3 – ND 2,0 s’impose aux vidéastes et photographes qui ne souhaitent pas s’encombrer de toute une série de filtres à coefficient fixe et notamment, lorsqu’ils peuvent se contenter d’une perte de lumière de 1 (ND 0,3) à 3,5 IL (ND 1,1). Si vous êtes à la recherche d’un filtre plus “musclé”, je vous conseille d’investir dans un filtre “classique ”. La rotation des filtres polarisants introduit en fait des artéfacts gênants (vignetage, bascules de couleur, etc.) qui rendent la plage entre ND 1,2 (-4 IL) et ND 2 (-6,66 IL) inopérante.



Canon 5D Mark II, Voigtländer 20 mm f/3,5, f/11 à 151 s, filtre Hoya ND 400

Il me reste à évoquer le tarif (musclé, lui aussi…) des filtres Heliopan : 145 euros pour un exemplaire en diamètre 52 mm et 220 euros pour le même en diamètre 77 mm. Pensez donc à vous fournir de bagues d’adaptation pour utiliser un seul filtre sur tous vos objectifs. Ainsi, vous éliminerez aussi le vignetage : il suffit de choisir un diamètre légèrement plus grand que celui de votre objectif le plus grand angle. Quant à des alternatives moins onéreuses, vous en trouverez sur la toile – de fabrication chinoise, elles ne sont pas forcément conseillées à des utilisateurs exigeants…

BW_Flow : un panneau Photoshop dédié à la transformation noir et blanc

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Maquillage (après sélection)

Les options du menu Maquillage (après sélection) sont très utiles pour éclaircir ou assombrir certaines régions préalablement sélectionnées. Commencez par sélectionner les pixels à modifier à l’aide des outils de sélection de Photoshop (Lasso, Lasso Polygonal, Lasso Magnétique, Sélection rapide ou Baguette magique), puis l’effet desiré. Les options des groupes Éclaircir et Assombrir ne se distinguent que par la progressivité de la sélection : plus le nombre de pixel est important, plus ce contour est estompé. Pour commencer, sélectionnez un contour de 5 pixels pour des sélections précises et/ou limitées à quelques pixels et un contour de 70 pixels pour des sélections grossières et/ou qui s’étendent sur un grand nombre de pixels.



Contraste global (après sélection)

Si les commandes du menu Maquillage sont destinées à assombrir ou éclaircir des zones bien délimitées, les commandes du menu Contraste global (après sélection) appliquent une courbe en S (Contraste plus) ou en S inversé (Contraste moins) à une sélection préalable. Là encore, vous pouvez choisir entre trois valeurs pour l’estompage des contours de la sélection : 5, 30 ou 70 pixels.

Conseil : pour appliquer une correction à toute l’image, oubliez simplement la sélection préalable !

X-Rite i1Display Pro et ColorMunki Display : le nouveau singe est-il aussi malin ? (Seconde partie)

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Qualité des profils

À paramètres égaux, rien ne distingue les profils établis avec le couple i1Profiler et i1Display Pro de ceux de ColorMunki Display. Cette conclusion n’est guère surprenante, car il s’agit du même outil de mesure (baptisé en interne i1Display3), fourni avec différents logiciels, ciblant respectivement les photographes amateurs et professionnels. Les résultats sont même superposables à ceux obtenus avec le même logiciel, mais avec un outil de mesure encore plus sophistiqué, le spectrophotomètre i1Pro.

Les profils d’affichage obtenus avec la nouvelle solution sont plus “neutres ” que ceux provenant de i1Match et i1Display2 : d’une part, les ombres et hautes lumières sont plus nuancées et d’autre part, l’échelle de gris est mieux respectée. Toutefois, cette fidélité est au prix d’une étendue de couleurs un peu plus réduite, i1Display2 et Spyder3Elite parviennent à restituer davantage de nuances dans les rouges et les jaunes.

ColorMunki Display et i1Display Pro : quelles sont les différences ?

  • Mesure de lumière ambiante : alors que ColorMunki Display mesure uniquement la luminance, i1Display Pro tient également compte de la température de couleur.
  • X-Rite déclare une vitesse d’exécution cinq fois plus rapide pour i1Display Pro ; en pratique, elle est environ trois plus rapide (2 minutes au lieu de 5 minutes) lorsqu’on choisir le nombre de plages par défaut.
  • Point blanc et Luminosité maximale : i1Display Pro permet d’adopter des valeurs mesurées ou préalablement enregistrées.
  • Courbe de réponse gamma : i1Display Pro ajoute les paramètres “3.0” et “sRGB” aux paramètres proposés par ColorMunki Display (2.2 et 1.8).
  • Enregistrement de paramètres et flux de production (uniquement i1Display Pro).
  • Validation du profil : ColorMunki Display n’offre qu’une vérification visuelle, i1Display Pro permet de mesurer les écarts DeltaE.

Choisir un support mobile pour filmer avec son HDSLR

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Stabilisateurs à veste et bras
L’autre famille de rigs utilise un bras mécanique sophistiqué pour supporter la charge. Le bras est fixé à une veste portée par l’opérateur. Ces rigs éliminent plus efficacement les secousses dues aux mouvements du corps dans l’image, mais ils sont plus chers :



Sled du Steadicam Pilot avec moniteur LCD, veste et bras isoélastique. Notez que la main tient le sled juste au-dessous du gimbal, près de son centre de gravité.

 

Conseils d’achat
Les ensembles veste/bras peuvent coûter plusieurs milliers d’euros, mais ils accroissent grandement votre potentiel. Sans eux, comment feriez-vous pour filmer une séquence de poursuite dans des escaliers, à travers bois ou sur la plage ?
De nombreuses grandes marques proposent différents modèles de stabilisateurs. Lisez attentivement les poids recommandés pour chaque stabilisateur. Choisissez un système compatible avec les caméras légères comme le reflex. Les modèles mentionnés plus haut sont adaptés aux caméras dont le poids est compris entre 1 et 3 kg, mais vous en trouverez beaucoup d’autres sur le marché.
Vérifiez aussi que le rig est ajusté à votre morphologie et qu’il est confortable, surtout si vous êtes plus grand ou plus petit que la moyenne. Commencez plutôt par louer ou emprunter un rig afin de l’essayer.

 

 

Petit rappel : éclaircir ou assombrir certaines zones d’une photo

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Etape 3

Cliquez droit sur l’icône de l’outil Densité – dans la palette d’outils et sélectionnez l’outil Densité +. Dans la barre d’options, réglez les paramètres de l’outil comme suit : Epaisseur 400 pixels, Gamme Tons moyens, Exposition 10 %, en vous assurant que l’option Protéger les tons soit bien cochée.

 

 

Etape 4

Cliquez-glissez sur toute la largeur de l’image, comme illustré, pour assombrir légèrement le ciel en haut de l’image et la zone d’herbe au premier plan. Passez le curseur plusieurs fois pour obtenir un effet plus prononcé.

 

 

Cet article est extrait d’un livre à paraître le 8 septembre aux éditions Eyrolles, “Cahier Photoshop Spécial grands débutants”, 128 pages, 19,90 €, qui comporte 40 exercices expliqués pas à pas + les fichiers des exercices sur une extension web.

 

 

X-Rite i1Display Pro et ColorMunki Display : le nouveau singe est-il aussi malin ? (Première partie)

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Enregistrement et évaluation du profil

Une fois l’affichage des plages terminé, nommez le profil. Idéalement, ce nom répertorie les principaux paramètres d’étalonnage ainsi que la date de création du profil.



Le menu Rappel de caractérisation permet de fixer le délai au terme duquel vous devez renouveler le calibrage de votre écran.

Cliquez sur Enregistrer pour l’enregistrer en tant que profil par défaut, puis sur Suivant pour comparer les deux états Avant (profil précédent) et Après (nouveau profil) à l’aide de plusieurs images d’exemple.



Utilisez les images “A bride.tiff” et “Model with ColorChecker Passport” pour vérifier les teintes chair et les hautes lumières (robe de mariée), l’image “Calla Lily.tiff” pour examiner le rendu des hautes lumières et tons foncés (dégradés), l’image “Colorful.tiff” pour juger de la saturation des couleurs et les images““B&W Flowers.tiff” et “B&W Lion Siblings.tiff” pour scruter la neutralité de l’échelle de gris.




Si le choix des images est très pertinent, il est un peu regrettable qu’elles ne peuvent pas être affichées dans une taille plus importante.



Apprendre à voir en noir et blanc (Seconde partie)

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Post-traitement du noir et blanc

Vous souvenez-vous de l’époque où vous aviez commencé à photographier en numérique ? Je me souviens que je regardais mes photos couleur en me disant qu’elles paraissaient bien plates. Comme tout débutant, j’étais obnubilé par un seul réglage : celui de la saturation. Et bien sûr, mes images n’étaient plus plates. Le fait est que pour devenir bon, il faut du temps et de l’expérience. Si vous débutez en noir et blanc, je n’ai qu’un conseil à vous donner : travaillez le contraste. Que vous utilisiez Lightroom, Photoshop, Aperture ou un logiciel gratuit, comme Picasa, vous y trouverez des curseurs de réglage du contraste.



Si vous ne deviez retenir qu’un seul mot de ce chapitre, c’est “contraste”. Si vous êtes débutant, n’ayez pas peur du curseur Contraste quand vous développez vos images. C’est le meilleur point de départ du post-traitement des images en noir et blanc. Photo John Batdorff.

Logiciels

J’utilise essentiellement deux programmes pour toutes les conversions en noir et blanc : Adobe Photoshop Lightroom et Silver Efex Pro de Nik Software. Je commence par importer des fi chiers bruts dans Lightroom. À ce stade, je ne me soucis que de trois réglages de base. Primo, l’exposition est-elle satisfaisante ? Secundo, j’ajoute toujours un peu de noir dans la photo en me servant du curseur Noirs du module Développement de Lightroom. Si vous voulez allez un peu plus loin, penchez-vous sur la courbe des tonalités. J’aime bien manipuler les curseurs des Tons clairs et des Tons foncés. Tertio, je recadre l’image au besoin. Ensuite, j’exporte la photo dans Silver Efex Pro de Nik Software. Vous vous demandez peut-être : “Pourquoi quittez-vous Lightroom ?” Certes, Lightroom produit de bons résultats pour la conversion en noir et blanc, mais je suis plutôt visuel et j’apprécie la façon dont Nik Software convertit le noir et blanc et offre différentes options visuelles qui peuvent être personnalisées.


Utiliser un flash externe avec son Canon PowerShot G12

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Photographie d’objets et de nature morte
Le flash n’est pas seulement une excellente source de lumière pour le portrait ou le reportage : il permet également de créer de belles images d’objets, seuls ou artistiquement assemblés, sous forme de nature morte. Avec ces sujets inanimés, vous pouvez prendre tout le temps nécessaire pour bâtir le plus bel éclairage possible.

Pour éclairer cette petite composition de manière attrayante, j’ai placé le flash déporté à gauche de l’appareil.
[Photo : Jeff Carlson, 80 ISO, 1/60 s, f/4, 6,1 mm]

 


Voici la disposition que j’ai adoptée pour réaliser la photo de la tasse pleine de grains de café. Le flash synchronisé par cordon TTL est placé à gauche et bien au-dessus de l’appareil. J’ai pris soin de masquer la fenêtre afin d’empêcher la lumière du jour d’interférer avec celle émise par le flash.
[Photo : Jeff Carlson]

Présenter des produits de manière très attrayante, comme savent le faire les professionnels, peut se révéler très bénéfique pour votre propre usage : par exemple, si vous avez quelque chose à vendre en ligne sur un site Internet. La création d’une très bonne photographie d’objets – digne de figurer dans une composition publicitaire – est un art véritable qui, outre le talent, requiert une grande expérience et l’équipement adéquat. Si vos ambitions sont plus modestes, vous pouvez déjà obtenir de très bons résultats en utilisant une tente d’éclairage que vous pouvez fabriquer vous-même à moindre frais.

 


Voici la tente d’éclairage que j’utilise pour mes photos d’objets et natures mortes. Fabriquée maison, elle me suffit largement pour le peu de photos de ce genre que j’ai à prendre.
[Photo : Jeff Carlson]

 

 

Extrait de « Photographier avec son Canon PowerShot », de Jeff Carlson, paru aux éditions Eyrolles (édition originale PeachPit Press)
Traduction : René Bouillot

 

 

Apprendre à voir en noir et blanc (Première partie)

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Formes et motifs

La photographie en noir et blanc met en valeur les formes et les motifs qui, avec la texture, y jouent un rôle majeur. Soyez à l’affût de formes répétitives, de lignes directrices et de motifs. Leur effet est très fort dans les paysages en noir et blanc. Par exemple, à la figure suivante, le regard suit l’alignement des piliers. Leur ligne ajoute de la profondeur à l’image tout en érigeant un cadre solide. Les piliers ont aussi une forme forte et sont disposés en produisant un motif répétitif. Remarquez aussi l’éclairage : quand je fais des photos d’architecture, je recherche des lignes et des formes fortes qui sont complétées par des ombres pour guider le regard du spectateur dans la composition. Si les piliers du Fort d’Agra n’avaient pas eu d’ombres fortes sur leur face postérieure, la ligne directrice n’aurait pas été aussi efficace. Il est crucial de profiter des moindres occasions d’éclairages intéressants, comme les ombres fortes, lorsque l’on photographie des lignes, des formes et des motifs. Comme vous pouvez le constater, la couleur n’a pas d’importance dans cette image car les autres éléments sont très présents. Conserver la couleur n’aurait fait que nuire à l’image finale.



Cette image du Fort d’Agra, en Inde, a attiré mon regard à cause des lignes fortes, des formes des piliers et des motifs répétitifs. Mais tout son intérêt tient à l’éclairage parfait qui crée des ombres impressionnantes. Photo : John Batdorff.


Pourquoi monter des objectifs Nikon sur un Canon ?

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Les séries Ai produites à partir de 1976 disposent toutes d’un traitement optique procurant des images plus contrastées, même si les mesures sur mire permettent mal de les distinguer. On les reconnaît à leur bague de mise au point caoutchoutée et au fait que leur bague de diaphragme présente une double gradation, mais un modèle plus ancien à bague de mise au point métal tel que celui de la figure du bas de la page 3 peut avoir la même bague quand il a été modifié par Nikon au moment de la présentation de la nouvelle norme Ai.

La reconnaissance des séries de Nikkor anciennes relève parfois de la sorcellerie, heureusement il existe un site Internet permettant de retrouver le type et l’année à partir du n° de série : ainsi nous savons que notre objectif de la figure du bas de la page 3 a été produit entre 1966 et 1969, et que le 105 mm mesuré pour la figure du bas de la page 5 date de la période 1971-1973. http://www.photosynthesis.co.nz/nikon/serialno.html

Quelques modèles semblent incontournables pour leur rapport qualité/prix, comme les :

  • 24 mm f/2,8
  • 28 mm f/2
  • 35 mm f/2
  • 50 mm f/2
  • 55 mm f/3,5 et f/2,8
  • 85 mm f/1,8
  • 105 mm f/2,5
  • 135 mm f/2,8
  • 180 mm f/2,8 (uniquement la version ED)
  • 200 mm f/4

Il existe aussi des objectifs “de légende”, souvent nettement plus onéreux, comme le 15 mm f/3,5 ou le 58 mm f/1,2, et des hautes luminosités comme le trio f/1,4 de 35, 50 et 85 mm, mais il n’est pas certain qu’ils soient la meilleure alternative en vidéo, car on se lasse plus vite de l’esthétique “un point net, tout le reste de l’image floue” sur tout un film qu’en regardant des photos isolées.

En conclusion, si l’on recherche des focales fixes de haute qualité, sans vouloir mettre de prix excessif, pour un usage vidéo, il existe toute une possibilité de reçyclage de ces Nikkor anciens, non seulement sur un Nikon moderne, bien entendu, mais aussi et surtout sur Canon dont les capacités en vidéo restent à ce jour supérieures…

Cependant, attention, cet engouement a provoqué une hausse des prix sur les sites de ventes aux enchères ; paradoxalement la cote a pu rester plus raisonnable chez les détaillants spécialisés en occasion.

 

 

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