Questions Photo

Voigtländer Color-Skopar 20 mm f 3.5 : un objectif super grand-angle pour Canon

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Conclusion

Une nouvelle fois (après le 40 mm f 2) Cosina réussit la “quadrature du cercle” : introduire un objectif à la fois léger, petit, relativement abordable et très performant. J’apprécie d’autant plus ces qualités qu’il n’existe pas dans le vaste système des objectifs Canon d’objectif semblable et capable de réunir toutes les caractéristiques mises en avant.

De plus, en combinant cet objectif avec l’Ultron, vous disposerez d’un ensemble pouvant aisément remplacer un objectif zoom de type 16-35 ou 17-40 mm, sous condition de faire quelques pas de plus (“sneaker zoom”) afin de compenser le manque de focales intermédiaires.



Mais Cosina possède encore une petite marge pour améliorer la prise en main du Color-Skopar: il lui manque encore un repère saillant pour faciliter et sécuriser son montage sur l’appareil photo et un revêtement moins salissant et plus agrippant pour la bague de mise au point. Mais bon, il ne s’agit là que de petits détails…

Caractéristiques techniques

  • Focale : 20 mm (équivalent 32 mm sur un reflex au format APS-C)
  • Ouverture maximale/minimale : f/3.5 et f/22
  • Construction optique : 9 éléments en 6 groupes, une lentille asphérique, diaphragme circulaire à 9 lamelles
  • Angle de champ : 94 °
  • Distance minimale de mise au point : 0.2 m
  • Diamètre de fixation pour filtre : 52 mm
  • Diamètre x longueur : 63 mm x 28,8 mm
  • Poids : 205 g
  • Pare-soleil en option (LH-20)

Photographier l’hiver

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Abstraction et graphisme

Lorsque la neige recouvre tout d’un voile blanc, le paysage devient plus « lisible », de nombreux éléments le constituant ayant temporairement disparu. Profitez-en en composant vos images à partir de quelques rares ingrédients, lignes et couleurs. Et pourquoi pas oser le noir et blanc ?



Paturages, Hochsauerland. Canon 5D, Canon EF 24-105 mm f 4 L IS USM



Contre-jour sur le Titisee. Canon 1Ds, Canon EF 70-200 mm f 4 L USM et Extender 1,4x



Arbre sur la glace. Canon 450D, Canon EF 70-200 mm f 4 L USM



Fôret enchantée, Hochsauerland. Canon 5D, Canon EF 24-105 mm f 4 L IS USM



Ombres et lignes, Fôret Noir. Canon 5D Mark 2, Canon EF 135 mm f2 L USM

Voigtländer Ultron 40 mm F/2 : un objectif ultra-plat en monture Canon

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Conclusion

Belle finition, excellente qualité optique et faible encombrement, cet objectif a vraiment tout pour plaire. Il produit en toutes circonstances des images bien définies et contrastées. D’une conception inédite, le pare-soleil est plutôt efficace et il sert aussi comme bague adaptatrice pour accueillir la bonnette macro fournie.

Mais il reste certains points à améliorer. D’abord, l’objectif aurait besoin d’un repère de montage saillant — son adaptation n’est pas toujours simple, surtout lorsqu’on porte des gants ou lorsque la lumière fait faux bond. Ensuite, j’aurais préféré un autre revêtement pour la bague de mise au point — les petites rainures de cette dernière aspirent littéralement les poussières et petites saletés et le nettoyage n’est de ce fait pas toujours chose aisée. Enfin, l’Ultron mériterait un bouchon arrière mieux conçu — celui livré avec mon objectif de prêt se bloquait parfois intempestivement sur la monture. Mises à part ces quelques remarques, je le conseille à tous ceux à la recherche d’une optique légère, discrète et maniable pour la photo de voyage ou la randonnée. Reste à évoquer son prix qui est, bien que “raisonnable”, à la hauteur de ses nombreuses qualités…

Caractéristiques techniques

  • Focale : 40 mm (équivalent 64 mm sur un reflex au format APS-C)
  • Ouverture maximale/minimale : f/2 et f/22
  • Construction optique : 6 éléments en 5 groupes, une lentille asphérique, diaphragme circulaire à 9 lamelles
  • Angle de champ : 57 °
  • Distance minimale de mise au point : 0.38 m
  • Diamètre de fixation pour filtre : 52 mm
  • Diamètre x longueur : 63 mm x 25 mm
  • Poids : 200 g
  • Livré avec pare-soleil et bonnette macro

Spyder3 Studio SR : une solution complète pour calibrer la chaîne graphique (deuxième partie)

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Alors que le produit concurrent de X-Rite se contente d’un seul instrument de mesure, Datacolor en fournit deux. De même, le rapport qualité-prix du produit semble plus favorable que celui du produit rival : si Datacolor propose un somptueux ensemble, composé d’une valise en aluminium, de deux colorimètres, leurs accessoires, logiciels et guides de mise en route ainsi que de l’astucieux SpyderCube, les acheteurs de la ColorMunki doivent se contenter d’une simple boite en carton abritant le spectrophotomètre, son étui doublé d’un contre-poids et son logiciel.


De son côté, X-Rite a opté pour un seul instrument de mesure, qui maîtrise à la fois le calibrage et la caractérisation des écrans et des imprimantes et qui est piloté par un seul logiciel – une solution finalement bien plus simple à mettre en œuvre que la suite logicielle de Datacolor.

Et bien que Datacolor a choisi à ajouter le préfixe spectro (parfaitement légitime car Spyder3 Print SR donne des valeurs Lab), l’appellation “spectrocolorimètre” contribue à brouiller les pistes et à faire disparaître les différences entre un colorimètre et un véritable spectrophotomètre : alors que le premier s’appuie sur une série de filtres pour analyser tant bien que mal les différentes couleurs, le second offre un système de miroirs permettant d’analyser la lumière du spectre visible avec davantage de précision. Par définition, un colorimètre est donc nettement plus assujetti à certains phénomènes comme le métamerisme et le bronzing, rendant les mesures moins homogènes.


La mire, conçue par Norman Koren, utilisée pour évaluer la qualité des profils d’imprimante. Vous pouvez la télécharger à cette adresse

Dans l’absolu, la qualité des profils élaborés avec Spyder3Print est plutôt convaincante et je m’en serais largement contenté si je n’avais pas fait des essais en parallèle avec le ColorMunki. Une analyse de plusieurs tirages de la mire de Norman Koren révèle en fait un certain nombre d’imperfections parfois visibles sur des “vraies” photos.

Voici deux mires imprimées et numérisées avec un scanner caractérisé qui sont représentatives pour les tirages imprimés en utilisant les trois papiers et les deux fois trois profils construits avec Spyder3Print et ColorMunki. Notez les différences avec la mire “idéale” de la figure précédente.


Mires imprimées sur papier Hahnemühle Fine Art Baryta, profils Spyder3Print….



…et ColorMunki

Voici les différences relevées :

  • En utilisant le profil Datacolor, l‘échelle des gris n’est pas unifome, les teintes claires y sont trop chaudes, et ce, pour les trois supports profilés.
  • L’arc en ciel Granger dans la partie supérieure gauche de la mire témoigne d’une désaturation des teintes bleues et vertes, phénomène que l’on retrouve dans les plages couleur de la charte Q- 13, située en dessous. Les plages bleues et magenta y ont perdu tout leur éclat.
  • L’arc en ciel Granger et le spectre des couleurs disponibles à L=0,5 (partie supérieure droite) affiche des ruptures dans les verts (>L=0,5) et bleus (>L=0,6) et entre les magentas et les rouges.
  • Quant aux tirages “test”, effectués à partir de vraies images, ils exhibent systématiquement une petite dominante chaude (plutôt plaisante…) dans les tons moyens et clairs.

Compte tenu du matériel employé pour mesurer les plages de la mire, la solution de Datacolor réussit plutôt bien mais force est de constater que la technologie du ColorMunki procure de meilleurs résultats, malgré le faible nombre de plages analysées. Il est bien évidemment possible de parfaire les résultats obtenus avec le Spyder3Print SR en vous appuyant sur les amples fonctionnalités de son éditeur de profils. Mais pour cela il faut à la fois du temps et de l’expérience. Alors que la partie création du profil écran est limitée par les algorithmes de Spyder3Elite (la sonde n’a plus à prouver son excellente qualité…), la partie création du profil d’imprimante de la suite souffre d’un instrument de mesure démodé. Il serait donc temps de lui offrir un véritable spectrophotomètre.

Outils de retouche photo pour iPhone

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  • Symboles : le cinquième élément de notre menu ouvre sur une série de 13 figures insérables dans votre composition. Par défaut, l‘écran de l’iPhone ne permet pas de visualiser tous les symboles. Placez un doigt sur la liste et faites-la défiler en le faisant glisser vers la gauche (1). Sur les 13 figures proposées, seules les deux dernières ne permettent pas d’insérer de texte – outil Text (2).

Pour placer une des figures sur l’image, posez un doigt dessus et faite-la glisser jusqu‘à l’emplacement voulu sur votre cliché (1). Des points verts (2) permettent de changer la taille des symboles et l’emplacement de la queue d’une bulle. Tout en bas de l‘écran, un ensemble de 4 boutons (3) permet de personnaliser le contour (Trait), la couleur de fond (Remplir), la couleur du texte (Text) et la police du texte (ABC-Font). Au-dessus, on trouve une liste de paramètres prédéfinis (4). Si vous voulez seulement écrire du texte sans voir apparaître de figure, choisissez un trait et un fond transparents (5).

  • Cadre : touche finale de la retouche, Photogene propose des encadrements pour tous les goûts. Comme avec les Symboles, n’hésitez pas à faire défiler les 15 préréglages offerts par l’application.


En haut, l’image sans cadre et en bas, après application de l’un des préréglages.

  • Annuler/Rétablir : à tout moment, vous pouvez revenir à une étape précédente grâce aux icônes Annuler et Rétablir.
  • Terminé : dernier bouton de l’interface d‘édition de Photogene, Terminé propose un ensemble complet d’options de sauvegarde (1) et de partage (3). En plus de prendre en charge l’envoi d’images vers un compte Twitter ou Facebook (ou par courriel), Photogene propose de soumettre vos meilleures images à la critique au travers d’un portail d’hébergement propriétaire appelé Hall of Fame (8). Tous les possesseurs de l’application pourront alors consulter et noter les images que vous aurez bien voulu envoyer. Hall of Fame est un service gratuit offert avec Photogene ; les images en lignes sont accessibles via l‘étoile Hall Of Fame (9) présente sur la page d’accueil de l’application.

Autre bonne surprise, il est possible de choisir la résolution de votre image avant de la sauvegarder dans la bibliothèque de l’iPhone (2) ou de la partager (7).

Dans le cas où vous auriez besoin d’utiliser l’image travaillée dans une autre application, cliquez sur “Copier dans le Press-Pa…” (4). Notez aussi que les boutons (5) et (6) de la capture précédente permettent de travailler une nouvelle photo sans avoir à relancer l’application à partir de l’iPhone.

En conclusion, on peut dire que c’est presque un sans faute que nous a concocté Omer Shoor, le développeur de Photogene. S’il reste quelques points à améliorer (il manque notamment un effet de flou, et les corrections ne sont malheureusement pas empilables), Photogène est un logiciel à posséder dans la logithèque de son iPhone. Dans la liste des outils que Photogène devrait offrir, j’avais aussi noté un outil de correction du bruit numérique ; seulement, en parcourant la liste des applications développées par Omer Shoor, je me suis aperçu qu’il en existait une, indépendante de Photogène : NoiseBlaster. Dès lors, il semble peu probable que l’on voie arriver une telle fonction dans Photogène…

Astuce Photogene
Nous avons vu que le filtre d’effet Noir et Blanc ne produisait pas une véritable conversion en nuance de gris. Pour contourner le problème, désaturez complètement votre photo et déplacez les curseurs RGB pour jouer sur le contraste des nuances de gris. Réglez ensuite la luminosité et le contraste. Pour obtenir un virage sépia ou bleu, déplacez le curseur Température vers la droite ou la gauche de l‘échelle.

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Capture NX2 : appliquer un « effet Lith » à des photos en couleurs

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Simuler le grain argentique

Le développement argentique dans un bain Lith provoque une montée du grain, c’est ce que nous allons recréer maintenant sur notre image. Je crée une Nouvelle étape, et je sélectionne la fonction Ajout de grain/bruit. Je vais régler la force du grain sur 25 (cette valeur dépend du grain ou bruit déjà présent sur votre image originale, c’est un choix très personnel en termes de rendu).

Pour finir de paramétrer la fonction Ajout de grain, je coche la case Monochrome et je choisis l’option Grain moyen dans la liste déroulante (un grain gros serait plus délicat à régler et l’image ne le supporterait pas forcément, mais rien de vous empêche d’effectuer des essais et d’obtenir des résultats plus probants avec un autre réglage avec vos propres photos). Je clique ensuite sur l’onglet Opacité, je sélectionne la fonction Luminance et chrominance dans la liste déroulante, et l’applique avec un mode de fusion Incrustation. Je fixe le curseur Opacité (luminance) sur 50, et le curseur Opacité (chrominance) à 0. Normalement, le fait d’avoir retenu un grain monochrome ne m’oblige pas à réaliser un choix différencié Luminance/Chrominance, disons qu’ici je m’assure qu’aucun bruit couleur ne pourra faire son apparition.


Quatrième étape : réglage des paramètres pour faire apparaître du grain.

 


La présence de grain donne plus de relief, de matière sur les zones d’aplat de l’image. À vous de trouver les paramètres qui vous conviennent le mieux.

 

Spyder3 Studio SR : une solution complète pour calibrer la chaîne graphique (première partie)

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Valider et contrôler le profil

Malheureusement, le logiciel ne propose pas d’emblée un bilan complet du calibrage, mais plusieurs commandes permettant de rassembler les différentes informations.

  • Si la commande Action>Valider l’étalonnage permet de vérifier le calibrage moyennant la lecture d’un certain nombre de plages colorées et d’afficher un certain nombre d’informations (Gamma, point blanc, luminance des points blanc et noir et niveau de l’éclairage ambiant), la commande Outils>Informations offre un bilan assez complet des différences provenant du calibrage : luminance du point blanc et du point noir, point blanc sous forme de coordonnées xy et coordonnées xy des couleurs RVB. Sous Delta E (Lab), le logiciel affiche l’écart entre la température de couleur et le gris moyen mesurée de votre écran et les valeurs idéales.


Le panneau Informations livre de nombreuses informations utiles…

  • Pour obtenir un affichage direct de la température de couleur de votre écran, il faut ruser : la commande Outils>Colorimètre permet de la mesurer en plaçant le colorimètre sur la grande plage blanche – le prélèvement affiche dans la figure ci-dessous une TC de 6513 K, très proche de la valeur cible, 6500 K.


…mais pour connaître le point blanc de l‘écran, il faut ruser!

  • Enfin, n’oublions pas le panneau Courbes (Outils>Courbes pour visualiser les corrections et la toute nouvelle commande Historique (Outils>Historique) qui permet de comptabiliser les différents profils créés dans deux tableaux, affichant soit la luminance (onglet Graphique de luminance), soit un compte rendu plus complet (onglet Données détaillées).


Le panneau Courbes





Les deux onglets du panneau Historique affichent l‘évolution des paramètres d’affichage dans le temps

Photo Acute Studio : le multi-échantillonnage à la prise de vue – deuxième et dernière partie

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Chaises, Église Saint Eustache, Paris. Canon EOS 450D, EF-S 18-55 mm f/3,5-5,6 IS, 1600 ISO,1/20s, f5,6

Extraits à 100%

Cliquez sur les images ci-dessous pour afficher les extraits (1000×1000 pixels) à leur taille réelle !

Photo Acute Studio 2.8.9 : image créé à partir de six vues prises en mode rafale, puis convertie dans Camera Raw 4.6 avec les réglages par défaut ; curseur Noirs sur 0





DxO Optics Pro 6.1.1 : réglages par défaut (voir plus haut)





Si, à première vue, les divergences sont peu importantes entre les photos issues des deux logiciels, elles existent : en comparant les extraits, on a l’impression que les images proviennent de deux objectifs différents, grand public pour l’un (DxO Optics Pro) et professionnel pour l’autre (Photo Acute Studio). Hormis une différence de piqué (réglages d’accentuation)on constate également un effet de moiré sur le deuxième extrait de DXO Optics Pro et une meilleure séparation des tons moyens sur les extraits provenant de Photo Acute Studio.

White Christmas : gestion des couleurs et point blanc

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Confrontation simultanée de deux blancs : illuminant du papier et point blanc de l‘écran

Si l’on compare en un seul regard une image affichée par un écran et sa version imprimée sur papier, la vision simultanée des deux objets, le papier et l‘écran, va baser sa perception du blanc sur une adaptation chromatique unique. Pour que la comparaison des deux images soit valide, il faut que la perception simultanée des deux blancs soit cohérente. Il est donc théoriquement nécessaire que leurs couleurs soient identiques, c’est-à-dire que le point blanc de l‘écran soit réglé sur la couleur de l’illuminant utilisé pour éclairer le papier.

Or, l’illuminant standard utilisés par les imprimeurs pour examiner leurs productions, qui est d’ailleurs aussi l’illuminant d’observation prévu dans les profils d’imprimantes, est quasiment toujours D50, un blanc de la catégorie des blancs bien blancs, mais tout de même un peu jaunâtre…


Poste de travail Just Normlicht conçu pour synchroniser l’illuminant du papier, par exemple D50, et le point blanc d’affichage.

Nous vous avions prévenu, blanche est l’angoisse du photographe face au réglage de son point blanc… Doit-il finalement le régler sur le D50 (5 000 K) des imprimeurs, sur le rayonnement solaire D65 (6 500 K) préconisé dans plusieurs livres, ou bien sur le Super Blanc plus blanc que blanc E (5 400 K) dont nous avons vu plus haut qu’il était le seul et unique “blanc absolu” ?

N’importe quoi ? Pas tout a fait !

Découvrons maintenant pourquoi il ne faut pas être exagérément polarisé sur le réglage du point blanc d’affichage. Nous allons voir en effet que la flexibilité de notre perception du blanc va presque nous permettre d’adopter impunément “n’importe quel blanc” pourvu qu’il soit situé dans la zone des blancs bien blancs du diagramme de chromaticité.

La comparaison écran/papier exige une synchronisation précise de l‘écran et de l’illuminant du papier, mais uniquement dans le cas où vous observez les deux objets, l‘écran et le papier, dans un seul et même regard. Si en revanche votre observation est menée alternativement en faisant pivoter votre regard vers l’un des deux objets puis vers l’autre, alors votre perception visuelle accomplit la remarquable acrobatie consistant à s’adapter au point blanc de l‘écran quand vous observez l’affichage puis à s’adapter à l’illuminant du papier quand vous observez l’imprimé. Quand vous regardez le papier éclairé sous D50, c’est la couleur jaunâtre de cet illuminant qui vous paraît blanche, puis, quand vous observez votre écran réglé sur un point blanc D65, c’est la couleur bleuâtre de ce dernier que vous interprétez comme blanche…

Alors, me direz-vous, je peux adopter n’importe quel point blanc puisque ma perception visuelle s’y adaptera ! N’allons pas si loin dans l‘éloge de la paresse. L’adaptation chromatique de la vision n’est en effet ni parfaite, ni totale. L’illuminant D50, par exemple, se situe très bas dans le jaune sur l‘échelle des blancs bien blancs, et il n’est pas très commode pour votre vision de s’y adapter. Selon la capacité individuelle de leur perception et la qualité de leur environnement (niveau et couleur de l‘éclairage ambiant), la plupart des photographes trouveront D50 trop jaune, marquant ainsi que leur adaptation chromatique au point blanc de leur écran n’est pas complète.

Photoshop Mobile pour iPhone, un Photoshop de poche

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Découvrir Photoshop Mobile

Passé cette brève, mais nécessaire présentation, il est temps de se pencher sur la version mobile de Photoshop.com. Après avoir installé et lancé l’application PS Mobile sur son iPhone, on se trouve automatiquement orienté vers le mode Edit (édition). Les autres icônes du menu sont, elles, entièrement consacrées à l’interaction avec Photoshop.com :

  • Online, pour visualiser les images ventilées dans les différents albums,
  • Upload, pour envoyer vos créations sur votre espace d’hébergement,
  • Settings, pour renseigner les paramètres de connexion à Photoshop.com.

(Cliquez sur ce GIF animé)

Pour réellement débuter la retouche d’image, sélectionnez une photo dans la bibliothèque de votre téléphone (menu Select photo), ou bien en prenez-en une avec l’appareil intégré (menu Take Photo).


En haut de l‘écran le menu de retouche, de gauche à droite, les icônes Cadrage, Réglage, Effet artistiques et Filtres. En bas, de gauche à droite, Sortir, Revenir à l‘étape précédente, Aller à l‘étape suivante, Sauvegarder.

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Le magazine Eyrolles
des techniques photo

Animé par Volker Gilbert et publié par les éditions Eyrolles, QuestionsPhoto vous propose des articles de fond sur les techniques photo, mais aussi des actus, des critiques de livres... et des réponses à toutes vos questions !