Questions Photo

Photoshop, Holga et Polaroid SX-70

polaroid-1

Quelques conseils pour l’utilisation de ces scripts

  • Commencez par le téléchargement, puis l’installation des scripts. Il suffit de les copier dans le dossier C:Program FilesAdobeAdobe Photoshop CSxParamètres prédéfinisScripts (sous Windows) pour qu’ils s’affichent, après un redémarrage de Photoshop, dans la fenêtre des scripts.

  • Polaroid GENERATOR V1.1 comprend plusieurs scripts qui modifient le rendu (vous avez notamment le choix entre les films Polaroid 600 et SX-70 Time Zero, puis entre les rendus d’un film “frais” et d’un film périmé…) et le positionnement des images à l’intérieur du cadre : “High format” pour les photos verticales, puis “Large format” pour les photos horizontales. Cliquez sur le script souhaité pour l’exécuter, puis attendez la fin des opérations tout en validant les options proposées à chaque arrêt du script. Cliquez ensuite sur le script “Finisher” qui aplatit les calques et ajoute une texture au cadre du Polaroïd, puis un cadre extérieur aux couleurs du site “deviantART” – n’hésitez-pas à supprimer ou à modifier les calques, puis aplatissez-les. “Finisher” ajoute également des irrégularités qui ressemblent à s’y méprendre à la distribution irrégulière de la pâte de révelateur/fixateur par les rouleaux d’entraînement de l’appareil…

Image réalisée avec le script PolaRoid Generator, Time Zero wide format

Image réalisée avec le script HolgaRoid Generator, Type 87 wide format

  • HolgaRoid Generator comporte quatre scripts principaux pour s’adapter aux images verticales et horizontales et pour obtenir deux rendus différents, “Indoor” générant un rendu plus contrasté. Vous pouvez ensuite ajouter quelques saletés à l’image (script “Dust’n‘dirt”) pour imiter le mauvais traitement infligé à la pellicule par le laboratoire photographique (ouf, cela n’arrivera plus…), puis quelques zones claires reproduisant les défauts d‘étanchéité d’une Holga (vous avez le choix entre six variations). Le script “Finisher” finalise l’image ; “Resize” réduit ses dimensions à une largeur de 700 pixels à 72 dpi.

Digital Lith – Ou comment obtenir, en numérique, le « look » d’un tirage Lith (tutoriel)

santorin-lith-2

Bien que la technique de tirage Lith ne soit pas vraiment nouvelle, elle était devenue très populaire dans la dernière vingtaine d’années du siècle dernier, parmi les photographes fréquentant la chambre noire. L’effet si caractéristique d’un tel tirage repose sur la surexposition du papier, puis de son développement dans un révélateur spécial (Lith) très dilué.

Lire la suite

Dynamiser Camera Raw grâce aux objets dynamiques (tutoriel)

saintbrevin-fin

Camera Raw et les objets dynamiques


Canon EOS 1Ds, EF 17-40mm f/4 L USM

D’une appellation d’origine encore plus parlante ( smart objects = objets intelligents), les objets dynamiques offrent, lorsqu’ils sont utilisés conjointement avec Camera Raw, quelques avantages bien pratiques. Tant que l’image composée d’objets dynamiques n’a pas été aplatie, vous accéderez toujours aux réglages Camera Raw : l’image est donc préservée dans son état brut. Grâce à l’opacité du calque, il est également possible de réduire l’impact des réglages de l’objet dynamique, puis de jouer avec les différents modes de fusion, à la fois utiles pour créer certains effets et pour limiter la portée du calque à certaines “composantes” de l’image (couleurs, teinte, saturation ou luminosité).

Ceci dit, bien qu’il soit possible de lui associer des masques vectoriels ou masques de fusion, vous ne pouvez pas modifier les pixels d’un calque d’objet dynamique avant de l’avoir pixellisé. Ainsi, il est impossible de peindre un objet dynamique sans que Photoshop vous invite à transformer votre image en image Bitmap…

Capture One 4.0 – Mieux vaut tard que jamais…

co4

Interface utilisateur

Cédant à une “nouvelle vague noire” instaurée par Aperture et reprise depuis par Lightroom, LightZone, DxO Optics Pro et Silkypix, la nouvelle interface (commune à Windows et Mac OS 10) comporte trois volets que vous redimensionnerez par un glisser/déposer en cliquant sur la bordure de chacun. La fenêtre d’aperçu (Viewer) domine l’interface, suivie du panneau d’outils (que vous positionnerez au choix à gauche ou à droite de l’aperçu), puis de l’explorateur de fichiers (Browser). Le panneau d’outils se compose de dix onglets qui regroupent l’ensemble des commandes nécessaires pour sélectionner, traiter et développer ses images ; d’autres outils sont accessibles sur une barre d’outils située sur la partie supérieure de l’écran.

Contrairement à son aîné, Capture One 4.0 s’appuie sur de nombreux raccourcis clavier, dont certains modifient la disposition des différents panneaux dans la fenêtre : Ctrl/Cmd+T masque ou affiche la barre d’outils, Ctrl/Cmd+Maj+T modifie sa position sur l’écran (gauche/droite), Ctrl/Cmd+B masque ou affiche l’explorateur de fichiers, Ctrl/Cmd+Maj+B le place en bas de l’écran.

Voici quatre modes d’affichage :


L’explorateur de fichiers est ici caché (Ctrl/Cmd+B).


Seul l’explorateur de fichiers s’affiche ; vous pouvez ajuster la taille d’affichage des vignettes à l’aide du curseur Zoom situé dans l’angle supérieur droit de la fenêtre.


Grâce au raccourci Ctrl/Cmd+T, j’ai pu masquer le panneau d’outils.


Après avoir sélectionné quelques images (<12) dans l'explorateur de fichiers, puis en appuyant sur l'icône Show All (en haut à gauche), vous pouvez afficher ces images dans la fenêtre principale, tout en faisant varier leur taux d'agrandissement ; c'est la manière la plus simple pour trouver la meilleure image d'une série.

Néologismes et traitement d’image

neologisme-2

Peaufiner certaines parties d’une image grâce à la correction sélective

Alors que les corrections globales (affectant toute l’image) sont utilisées au début de la retouche, il est parfois nécessaire d’effectuer à la fin des corrections réservées à certaines zones (définies par leur couleur, leur tonalité ou leur forme géométrique). Dans la chambre noire “humide”, il était possible d’augmenter ou de réduire l’exposition de ces régions grâce à des badines fabriquées avec du fil de fer, du papier cartonné et du ruban adhésif. Dans la chambre “claire”, vous utiliserez les outils de sélection de votre logiciel afin de créer des sélections ou des masques destinés à limiter la correction aux seules zones sélectionnées.


Canon EOS 1Ds, Nikon Micro Nikkor 55 mm f/3.5

Plusieurs façons de procéder :

• formes géométriques, avec ou sans zone de transition ;
• régions définies par leur teinte, leur tonalité ou leur saturation ;
• masques produits par des techniques de “peinture” (Pinceau, Gomme…) ;
• points de contrôle (notamment la technologie U-Point de Nikon Capture NX).

Photoshop demeure probablement le logiciel le plus couramment utilisé pour la correction sélective. Grâce à ses masques, ses calques et ses calques de réglage, il est aussi polyvalent que complexe : tout y est possible, mais au prix d’un apprentissage long et laborieux.


Puissants mais d’une complexité certaine : les masques, calques et calques de réglage de Photoshop

LightZone offre une approche bien plus intuitive. Ses masques vectoriels autorisent des sélections géométriques assez complexes, qu’on peut associer (depuis la version 3.0) à des sélections basées sur une gamme de couleurs. Notez, qu’il est possible de modifier une sélection à tout instant et que l’aperçu reflète fidèlement l’ensemble des corrections (globales et sélectives).


Logiciel innovateur, LightZone mérite d‘être utilisé davantage.

Grâce au points de contrôle (U-Point), Nikon Capture NX permet d’intervenir sur des zones très précises de vos images (NEF, TIFF ou JPEG) sans avoir à recourir aux sélections, masques ou calques indispensables à un utilisateur de Photoshop. Bien qu’il soit possible de prendre en défaut les points de contrôle (basés sur des sélections circulaires), vous pouvez toujours les dupliquer ou recourir à une sélection à l’aide du pinceau (d’une conception très proche de celle employée dans Photoshop).

Au-delà des trois logiciels cités, peu de logiciels de développement RAW offrent des outils pour ajuster localement certaines parties de l’image : SilverFast DC Pro permet d’intervenir sur des couleurs (jusqu‘à 12) sans affecter les autres (il permet par ailleurs une sélection géométrique) ; Lightroom offre l’outil Réglage de la cible pour intervenir sur les paramètres Luminosité, Teinte et Saturation d’une zone précise, sans toutefois pouvoir masquer les autres…


La commande SCC (Correction sélective des couleurs) de SilverFast DC Pro


L’outil Réglage de la cible de Lightroom agit ici sur la saturation des teintes bleues.

Photographier l’eau en mouvement sans trépied (tutoriel)

tuto_eau-8

3. J’ai ensuite ajouté un masque de fusion au calque 1 (en cliquant, dans la boîte de dialogue Calques, sur l’icône Ajouter un masque de fusion), tout en le remplissant en noir (Edition>Remplir).

Il m’a suffi d’activer l’outil Pinceau (B), d’appuyer sur la touche D (pour définir le blanc comme couleur de premier plan), puis de peindre sur les zones à révéler, en l’occurrence les rochers du premier plan. L’opération n’exigeant pas une précision extrême, j’ai opté pour une brosse assez grossière (226 pixels) d’une opacité réglée à 100%.

4. Plutôt que de rester dans Lightroom pour faire des corrections plus fines, je suis allé dans Photoshop et les ai appliquées au fichier TIFF 16 bits par couche. Outre une augmentation du contraste global (via un calque de réglage Courbe en mode de fusion Luminosité et réglé sur une opacité de 66%), j’ai rehaussé le contraste local (grâce à l’outil Accentuation appliqué sur une copie de l’arrière-plan), puis j’ai accru la saturation des rochers et de l’eau pour accentuer l’opposition des teintes chaudes et froides.

Voici le résultat final, aplati :


L’image résultante : les rochers sont biens nets, l’eau est floue – tout comme il faut…


Un autre exemple, issu de la même séance de prise de vue

Le mélange de deux, voire plusieurs photos exposées différemment n’est bien évidemment pas réservé aux photos prises au bord de l’eau ; n’hésitez pas à faire vos propres essais afin de varier vos photos de paysage, vos photos de nuit, ou, pourquoi pas, vos portraits…

Retouche à l’aide d’une série de photos dans une pile (tutoriel)

ecran1

La version Extended de Photoshop CS3 propose la fonction Statistiques dont certains réglages peuvent s’avérer intéressants pour réaliser des retouches sur une photo. Afin de pouvoir l’utiliser, il faut disposer d’une série de photos dont chacune doit montrer le même contenu mais avec quelques différences, soit au niveau de certains détails, soit au niveau de la qualité.

Lire la suite

Acolens – Le challenger d’outre-Rhin

acolens-9

3. Définir les paramètres. Une fois appliqué à l’image, le profil corrige le vignetage, le “flou” (c’est-à-dire la netteté hétérogène à travers le champ d’image) et la distorsion. Bien que les valeurs par défaut (0,3 pour le vignetage et le flou, 0,5 pour la distorsion) s’évertuent à faire disparaître les défauts visés, il est possible de déplacer les curseurs séparément, soit pour diminuer l’impact de la correction (pour préserver un résidu de vignetage, pour réduire l’accentuation des détails ou pour compenser l’impact de la distance de mise au point sur la distorsion), soit pour utiliser un profil pour un appareil d’un format différent de celui utilisé pour sa création. Mais assurez-vous avant tout que l’orientation de l’image soit conforme à la mire ayant servie à la création du profil. Acolens ne sait pas détecter l’orientation de vos photos si celle-ci a été préalablement modifiée (dans l’appareil ou dans le logiciel de développement RAW). En sélectionnant une des options du menu déroulant, vous indiquerez au logiciel le sens de rotation : 0° pour des images n’ayant subi de rotation, 90° et 270° pour des photos pivotées vers la droite ou vers la gauche, 180° pour les images ayant subi deux rotations. L’opération est d’une grande importance pour les photos prises avec un objectif décentré.

Cochez, puis décochez la case située dans l’angle inférieur gauche du panneau pour afficher l’image tantôt avec, tantôt sans prise en compte des paramètres de correction. Notez qu’il est tout de même nécessaire de cliquer sur le bouton Actualiser l’aperçu pour rafraîchir l’aperçu suite à une modification desdits paramètres. Les boutons Réinitialiser permettent de retrouver les paramètres par défaut pour chacun des curseurs.

Nous l’avons déjà évoqué, Acolens s’ouvre à une multitude de formats photo, numériques et argentiques, dont seule une partie est actuellement pris en charge par des profils adaptés. Les profils dédiés aux objectifs Canon ont été élaborés à l’aide d’un appareil reflex à capteur plein format : ils se prêtent ainsi aussi bien à la correction des images d’un Canon EOS 40D, que d’un 1D Mk III et d’un Canon 1Ds Mk III, pour ne citer les appareils les plus récents. En ce qui concerne les profils Nikon, les choses sont un peu plus complexes : tandis qu’une partie des profils sont compatibles avec les formats 24 × 36, FX (Full frame) et DX (APS-C), l’offre comprend également quelques profils pour objectifs DX, uniquement compatibles avec les “appareils à petit capteur” de la marque. Il est ainsi parfois indispensable d’indiquer au logiciel les dimensions du capteur ou du format de votre pellicule dès qu’elles diffèrent de l’équipement ayant servi à la création du profil.

Alors que j’aurais souhaité trouver une commande dédiée à la correction de lignes d’horizon obliques, je ne regrette pas l’absence d’outils de correction ; outre l’unique commande pour compenser le gamma, Acolens s’appuie sur les puissants outils de votre logiciel de développement RAW et de Photoshop. Un flux de travail “idéal” commence donc par le développement de l’image (il y est préférable de désactiver ou de diminuer l’accentuation par défaut…), son enregistrement au format TIFF 16 bits/couche, sa correction dans Acolens, puis la finalisation du fichier TIFF dans Photoshop.


Grâce au raccourci Cmd+Shift, vous affichez, via la Palette Aperçu, jusqu‘à six extraits agrandis à 100% – idéal pour apprécier le gain de netteté provoqué par le curseur Correction du flou.

Acolens préserve le profil ICC de l’image, mais perd au passage l’ensemble des métadonnées EXIF, IPTC et XMP – espérons que l’éditeur puisse rapidement publier une mise à jour y remédiant – les métadonnées étant essentielles pour un catalogage efficace et ce, quel que soit le logiciel, Expression Media, Portfolio, Lightroom ou Aperture !

Profils livrés et profils personnalisés

Tandis que le logiciel incorpore de nombreux profils et que d’autres seront mis à disposition au fur et à mesure de leur création dans l’espace réservé aux utilisateurs du logiciel, Acolens Studio, vous pouvez créer vos propres profils pourvu que ayez investi dans la version complète du logiciel. Je n’ai malheureusement pas pu explorer cette fonctionnalité, faute d’avoir acheté la mire spéciale, atrocement onéreuse.


La mire Acolens ainsi qu’une partie agrandie montrant les éléments la constituant

Mais il me semble que l’éditeur propose cette prestation (84 €, port en sus), tâche plutôt ardue puisqu’elle requiert une procédure très rigoureuse (alignement, exposition, illumination et support stable…) et pour laquelle il faut envoyer l’objectif à calibrer.


Le module dédié à la création de profils personnalisés est uniquement disponible dans la version complète du logiciel ; faute de mire je n’ai malheureusement pas pu calibrer mon magnifique Micro-Nikkor 3.5/55 mm.

Rapide…

Sur un MacBook première génération, doté d’un processeur CoreDuo, de 1.25 Go de RAM et d’un disque d’une vitesse de rotation à 7200 t/min, Acolens corrige, puis enregistre un fichier en un peu moins de 15 secondes – une performance fort honorable !

Règle des tiers, Photoshop et Photoshop Elements (tutoriel)

grille

Il est des petits riens qui peuvent rendre ou non une photo attrayante. Suivant la position du sujet dans la photo (le cadrage), on obtient un résultat plus ou moins agréable. Guidé par les divers cadres et collimateurs présents dans le viseur (ou sur l’écran de visualisation au dos de l’appareil), on est souvent poussé à centrer le sujet au beau milieu de la photo.

Lire la suite

Le magazine Eyrolles
des techniques photo

Animé par Volker Gilbert et publié par les éditions Eyrolles, QuestionsPhoto vous propose des articles de fond sur les techniques photo, mais aussi des actus, des critiques de livres... et des réponses à toutes vos questions !