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Linux pour les photographes – Première partie

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Notions de logiciels libres, Open Source et de droits d’auteur

Tout d’abord, il y a cette notion d’ “ouverture” (Open Source) du code qui régit le fonctionnement d’un programme. L’acronyme GNU, qui regroupe le cadre juridique dans lequel cette ouverture prend place, désigne une forme de licence qui permet le libre partage d’un logiciel tout en empêchant son intégration dans des produits non partageables. La licence GNU définit le logiciel libre en s’appuyant sur quatre libertés fondamentales :

  • la liberté d’exécuter le programme, quelle qu’en soit l’utilisation ;
  • la liberté d’accéder au fonctionnement du programme et donc à son code source ;
  • la liberté de distribuer des copies de ce programme, gratuitement on non ;
  • la liberté de modifier ce programme pour en améliorer le fonctionnement et de publier ces améliorations.

Les auteurs de logiciels libres et ouverts ne se voient pas pour autant dépossédés de leurs droits. Afin justement de les garantir, tout en étant compatibles avec les principes énoncés ci-dessus, une nouvelle forme de droit d’auteur a été créée. Il s’agit du “Copyleft” qui met en oeuvre un principe de réciprocité : un logiciel issu d’un logiciel sous copyleft doit lui-même être libre.

Il est évident que ces quatre principes fondamentaux sont en totale opposition dans l’esprit avec les logiciels ou systèmes d’exploitation publiés par les sociétés Microsoft ou Apple (on parle alors de logiciel ou de système “propriétaire”).

Ces principes ont pour conséquences :

  • l’accès aux sources : n’importe qui peut obtenir et consulter le code source d’un programme et ainsi en comprendre le fonctionnement dans son intégralité. Il peut donc contribuer à son amélioration ou à l’extension de ses fonctionnalités en fonction des besoins. D’où l’apparition de vastes communautés de développeurs, à laquelle chaque individu, totalement décentralisé, contribue selon ses moyens et ses compétences. Ainsi, il est envisageable, par exemple, de développer un système d’exploitation allégé destiné aux machines d’ancienne génération ;
  • l’ouverture des formats : l’intérêt est de deux ordres. Le premier est de garantir la pérennité d’un format dans la mesure où les spécifications de celui-ci sont rendues publiques. Ainsi, il sera toujours possible d’exploiter un format donné (de lire un fichier possédant ce format) car la structure de ce format est publique et accessible à tous. Le second intérêt est de permettre l’interopérabilité des logiciels ou la portabilité des fichiers. En rendant par exemple totalement transparente la structure d’un document issu d’un traitement de texte donné, il est totalement envisageable de développer un programme capable de lire sans faute ce fichier. On touche là à un sujet important concernant le photographe : les formats RAW actuellement proposés par les fabricants d’appareils photos numériques ne sont pas ouverts. Autrement dit, il faut nécessairement posséder le logiciel (propriétaire) fourni par le fabricant pour exploiter les données du fichier RAW. L’ouverture des formats devient un critère incontournable pour les grandes administrations qui se tournent de plus en plus vers les systèmes libres ;
  • la créativité et l’invention : tout ou partie d’un logiciel libre est réutilisable, son code est ouvert et mis à disposition de tous. Il est alors possible de réutiliser ce qui existe déjà, librement, afin de proposer un logiciel aux fonctions étendues, et ainsi de suite. C’est sur ce principe que de nombreux convertisseurs RAW ont vu le jour, tous avec des fonctionnalités différentes, grâce aux fonctionnalités de base et aux algorithmes apportées par le convertisseur de Dave Coffin, à savoir le fameux dcraw ;
  • la réactivité à corriger les erreurs : dans la mesure où les contributeurs et les développeurs ne sont pas des employés d’une même société, et donc ni soumis à des limites d’effectifs, ni contraints par des priorités commerciales, il est envisageable de penser que leur nombre et leur motivation peut engendrer une réactivité de meilleur niveau. Cette réactivité a un impact positif direct sur la sécurité des systèmes libres ;
  • la stabilité : au-delà de la structure technique du noyau du système Linux, fondée sur une architecture UNIX qui a fait ses preuves non seulement dans le domaine des serveurs (40% des serveurs dans le monde fonctionnent sous un système de type UNIX) mais aussi dans d’autres domaines, l’accessibilité des sources et la compétences et le nombre des développeurs font que la probabilité d’un dysfonctionnement non traité diminue fortement ;
  • la sécurité : l’architecture même du noyau et du système d’exploitation Linux rend plus difficile l’exécution de codes malicieux à l’insu de l’utilisateur et, dans tous les cas, les dégâts possibles sont beaucoup plus limités que sur un autre système d’exploitation. Au pire, on peut perdre ses données personnelles, mais pas le système lui-même (ce qui n’est pas fondamentalement grave dans la mesure où des sauvegardes sont réalisées périodiquement, comme il se doit !). Microsoft a fait un pas significatif vers la sécurisation de son dernier né, Windows Vista, en intégrant un système de droit d’utilisateur qui se rapproche de celui existant dès le départ dans Linux. Pour ce qui concerne les virus, le système Linux bénéficie là encore des avantages liés à son architecture particulière. Il n’existe quasiment pas de virus ciblant la plateforme Linux. Et quand on se demande pourquoi, certains répondent que la raison principale est justement la faible pénétration du système d’exploitation Linux et que les délinquants préfèrent se focaliser sur le plus répandu, à savoir Microsoft Windows. C’est oublier que dans le domaine des serveurs, les systèmes Unix/Linux sont pratiquement à parité avec les systèmes Windows, ce qui fragilise fortement cet argument ;
  • la modularité : contrairement à Windows, qui présente une architecture “tout-en-un” et qui donc requiert une machine possédant à la base une forte capacité de traitement, un système Linux est composé d’une structure modulable à souhait, en fonction de ses besoins mais aussi en fonction des capacités de son ordinateur. Il est ainsi possible de faire fonctionner Linux sur un ordinateur de faible puissance (un ordinateur équipé d’un processeur de 266 MHz et de 64 Mo de mémoire peut très bien rendre des services sous Linux à condition d’installer des applications légères mais néanmoins parfaitement fonctionnelles). A l’opposé, les machines récentes, dotées de composants puissants pourront tirer parti des applications lourdes disponibles.

Linux pour les photographes – Introduction

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Alors que de nombreuses internautes bénéficient, sans trop s’en rendre compte, du fruit de travail d’une poignée de développeurs passionnés et idéalistes (Firefox et Thunderbird), seule une minorité utilise le système d’exploitation qui est à l’origine des logiciels libres : les différentes distributions de Linux n’occupent qu’une part de marché négligeable (moins de 1 %), alors qu’ils sont bien implantés dans l’univers des serveurs.

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Transformer le numérique en argentique ?

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Il reste maintenant à appliquer le grain argentique à l’image. Pour en voir l’effet, il est faut passer en affichage 100% et choisir une zone significative de la photo pour savoir si le grain donnera un bon rendu de matière argentique. On choisit par défaut dans la palette Détail le grain correspondant au film sélectionné.
On peut aussi régler l’intensité et la taille du grain ; ici j’ai choisi d’intensifier un peu l’effet pour qu’il apparaisse bien sur un format moyen.


Application du grain d’origine du film choisi

Toutes les fantaisies sont possibles avec le grain, comme appliquer le profil d’un film noir et blanc haute sensibilité… On sort là du domaine mesuré pour créer quelque chose qui n’a jamais existé en argentique !


Application d’un grain argentique noir et blanc

Automatiser le traitement

Si l’on veut conserver son réglage pour d’autres images, il suffit d’ouvrir la palette Editeur de presets et de cocher tous les réglages utiles. On sauvegardera le preset sous un nom explicite, par exemple “Paysage-velvia50”, et on pourra ensuite sélectionner de nouvelles images auxquelles il sera appliqué automatiquement.


Sélection des réglages à mettre en mémoire


Création d’un preset

Il existe aussi des presets à télécharger gratuitement sur le site de DxO, mais leur création est suffisamment aisée pour vouloir passer un peu de temps à élaborer ses réglages favoris selon l’aspect argentique plus ou moins intense que l’on veut obtenir.


Après traitement avec le preset Paysage-velvia50

La TrueColors – une charte de gris fort astucieuse !

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Bien que la balance des blancs fasse partie des paramètres de prise de vue qu’on pourrait négliger lorsqu’on travaille au format RAW (elle se corrige aussi bien a posteriori dans votre logiciel de développement RAW), elle est primordiale pour réussir ses photos au format JPEG : lors du dématriçage dans l’appareil, le processeur interne fige les valeurs colorimétriques et effectue une transformation du gamma, ce qui rend une correction ultérieure fort périlleuse.

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La numérisation sans scanner est-elle possible ?

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Les scanners du futur ?

Alors que le marché des scanners est aujourd’hui stagnant, voire moribond, celui des appareils reflex numériques est en plein boom. Les boîtiers sont remplacés à un rythme de plus en plus court, et le grand public semble séduit par ce type d’appareils largement plus performants et polyvalents qu’un compact numérique ou qu’un bridge – et pas tellement plus onéreux.

S’il n‘était que peu (ou pas) intéressant d’utiliser un appareil numérique pour reproduire des diapositives ou négatifs argentiques il y a quelques années encore, leur résolution a aujourd’hui atteint un niveau fort honorable.

Bien évidemment, la structure à base de pixels d’une image numérique diffère de celle d’un film disposant, lui, des grains repartis de manière aléatoire (stochastique). Les images numériques possèdent donc une texture plus propre, plus régulière, ce qui contribue à lisser les différences pour la résolution, d’autant qu’une photo scannée à 4000 dpi comprend de nombreuses informations inutiles (notamment la structure de grain qui paraît très accentuée à cette résolution).

La résolution d’un Canon EOS 1Ds MkIII est tout de même largement supérieure à celle d’un film 24×36, même lorsqu’ils s’agit un film noir et blanc à très forte résolution et dépourvu de grain associé à un objectif de très haute gamme ! De même, la résolution d’un capteur CMS ou CCD à environ 11 mégapixels génère des images d’une qualité au moins équivalente à celle du format 24×36.


Film instantané Polaroid 655, Mamiya RZ Pro , objectif 140 mm f/4,5 macro, numérisé avec Canon EOS 1Ds, objectif Micro-Nikkor 55 mm f/3.5

Alors que l’on sait que l‘équation suivante est fausse (pour de multiples raisons), certains détracteurs de la photographie traditionnelle prétendent que seul un capteur de 22 mégapixels délivre une qualité équivalente à celle d’un film argentique. Voici le calcul à l’origine d’un débat qui n’est toujours pas clos :

  • une résolution de 4000 ppp (points par pouce, ou 4000/25,4 points par millimètre) correspond à 3780×5670 pixels (21,4 mégapixels effectifs) pour le format 24×36 ou à 8660×11024 pixels (95 mégapixels effectifs) pour le format 6×7 (55×70 mm).
  • une résolution de 2900 ppp (points par pouce, ou 2900/25,4 points par millimètre) correspond à 2740×4110 pixels (11,3 mégapixels effectifs) pour le format 24×36 ou à 6279×7992 pixels (50 mégapixels effectifs) pour le format 6×7 (55×70 mm).

Pour nos besoins spécifiques, un capteur de 11 mégapixels produit des fichiers pouvant être agrandis jusqu’à 23,2×34,8 cm (300 dpi) ou 29×43,5 cm (240 dpi), ce qui est amplement suffisant pour faire de beaux tirages jet d’encre au format A3.

Si toutefois vous cadriez un peu plus large autour de vos diapos ou négatifs, vous perdriez entre 5 et 10 % de la surface exploitable – loin du ratio largeur/hauteur de votre capteur, les films moyen format (4,5×6, 6×7 cm ou, pire, 6×6 cm) génèrent encore plus de pertes, sauf si vous utilisez un appareil à capteur “Four Third” des marques Olympus, Panasonic ou Leica. Il ne reste alors qu’une partie des onze mégapixels…

Nous l’avons évoqué, en plus d’un appareil reflex numérique performant, il vous faudra une table lumineuse et un trépied bien stable ou, mieux encore, un banc de reproduction avec rétroéclairage intégré. Il existe même des adaptateurs spécifiques pour dupliquer des originaux 24×36 ou moyen format, le CASTEL-COP Digital de Novoflex en est un exemple. Pour que le plan du capteur de votre appareil soit parallèle à celui du document à numériser, je vous conseille l’utilisation d’un niveau à bulle ; pour garantir la planéité du film à dupliquer, vous pouvez utiliser soit le porte-films d’un ancien agrandisseur (à verres anti-newton ou sans verre), soit celui d’un scanner à films. Utilisez de préférence le mode miroir relevé de votre appareil ainsi qu’un déclencheur souple pour éviter des vibrations pouvant réduire la netteté de vos “scans”.

On pourrait être tenté de réemployer un objectif agrandisseur. En effet, ces objectifs sont généralement de très bonne qualité, à la fois pour leur piqué et leur planéité du champ. Mais ils ne peuvent être utilisés avec un soufflet macro (ce qui est souvent peu confortable pour la mise au point et la fermeture du diaphragme). Je préfère de loin les objectifs macro, aux focales 100 mm pour les originaux 24×36 et 50 mm pour les moyens formats. Tous les objectifs macro bénéficient d’une très bonne qualité optique, tant que vous les utilisez autour de leur diaphragme optimal – situé deux ou trois crans en dessous de l’ouverture maximale. Evitez de surdiaphragmer, entre f11 et f32 : la diffraction annulerait tout gain pour le piqué ou la profondeur de champ.

Nettoyage préalable

Compte tenu du fait que nous ne disposerons pas des dispositifs antipoussière d’un logiciel de numérisation, il faut bien nettoyer les originaux avant leur numérisation. Les quelques minutes passées à enlever les poussières sur vos films vous épargneront ensuite quelques heures pénibles dans Photoshop. Un tissu doux et propre risque de charger le film en électricité statique et ainsi attirer davantage de poussières. Utilisez plutôt une bombe à air sec, tenue verticalement pour éviter le dépôt d’éventuels résidus du gaz sur la surface sensible. J’utilise depuis peu un pinceau dédié au nettoyage des capteurs (Arctic Butterfly de Visible Dust), très efficace à la fois pour enlever toutes les poussières sur la surface du film et pour éviter leur renouvellement grâce à son action antistatique.

Corriger les défauts optiques et modifier la perspective avec DxO 5

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Corrections de base

Dans un premier temps, on va essayer de diminuer les lignes de fuite des colonnes vers le haut de la voûte en utilisant le contrôle des parallèles. Il suffit de cliquer sur les verticales, puis de tracer, sur l’image “ témoin “ de gauche deux lignes sur les principales colonnes à redresser.


Dans les commandes Perspective/Horizon de la palette Géométrie, j’ai d’abord activé le contrôle vertical des parallèles.

On voit que cette correction induit un léger recadrage mais ne change pas l’aspect de la photo. Comme j’aime les cadrages obliques, j’aurais pu m’arrêter là ; c’est l’affaire d’une minute ou deux. Mais on peut souhaiter aller plus loin.

Corrections complexes

En activant les commandes Haut/Bas et Gauche/Droite, on peut transformer beaucoup plus l’image, soit en accroissant la ligne de fuite, soit au contraire en ramenant l’escalier dans une position de moindre fuyante, tout en conservant le mur du fond. Pour bien contrôler le réglage, on actionnera à vue chaque curseur, si nécessaire en se guidant sur le quadrillage qui apparaît quand on clique sur l’icône située tout en haut du menu, à gauche de la réglette du zoom.


Pour transformer la perspective, il est préférable de prendre repère sur un quadrillage superposé à la photo.

Les réglages proposés sont très puissants, mais je conseille de s’en servir avec mesure pour ne pas produire d’effet trop artificiel. De plus, une forte correction de perspective entraînera un recadrage important, faisant disparaître des éléments de la prise de vue initiale.

DxO 5 compatible avec le Nikon D300… mais retardé pour le Mac

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C’est pour cette raison que les modules Nikon D300, incompatibles avec les versions 4 du logiciel, ne sont disponibles aujourd’hui que pour les possesseurs de PC !

Dans un premier temps, le parc d’optiques supporté est encore embryonnaire, même s’il comporte les zooms les plus répandus en focale moyenne :

  • AF-S DX Zoom-Nikkor 12-24mm f/4G IF-ED
  • AF-S DX Zoom-Nikkor 17-55mm f/2.8G IF-ED
  • AF-S DX VR Zoom-Nikkor 18-200mm f/3.5-5.6G IF-ED
  • AF-S DX Zoom-Nikkor 18-70mm f/3.5-4.5G IF-ED
  • AF-S VR Zoom-Nikkor 70-200mm f/2.8G IF-ED.

Mais compte tenu du succès de l’appareil, de nouvelles optiques sont d’ores et déjà prévues, comme les nouvelles références pro de la marque (AF-S Nikkor 14-24mm f/2.8G ED et AF-S Nikkor 24-70mm f/2.8G ED) et un certain nombre de “grands classiques” Nikon, comme les 50 mm, le 17-35 mm, les 70-300 et 80-400, et même le fish eye 10,5 mm). Les mises à jour seront régulièrement annoncées sur le site de DxO. Une fois le logiciel mis à niveau, ce qui implique une réinstallation, la meilleure solution est de télécharger les modules optiques nécessaires.


Une fois la version 5.0.3b installée, on peut mettre à jour les modules optiques en choisissant dans le menu Aide la rubrique Modules DxO, puis en cliquant sur Installer.

J’ai tout de suite mis à l‘épreuve cette nouvelle version avec des fichiers NEF de Nikon D300, la plupart des images étaient prises d’ailleurs avec les nouveaux zooms pros 14-24 et 24-70 f/2.8, ce qui suffit à démontrer que le logiciel ne sait pas, en l’absence de module optique, corriger les défauts propres de l’objectif (distorsion, vignetage, par exemple) mais que toutes les autres corrections sont opérationnelles… quand le module boîtier est mis à jour. Je voulais notamment vérifier comment se comportait le système de réduction de bruit de DxO maintenant que le convertisseur RAW de nouvelle génération était capable d’effectuer le débruitage dès l’ouverture du fichier brut.

Il faut savoir que, dans un passé récent, le comportement d’un reflex Nikon à 3200 ISO avait de quoi inquiéter, et que la version 4 de DxO avait bien du mal avec de telles photos, tout comme Nikon capture NX d’ailleurs. J’ai présenté l’an dernier sur mon site divers traitements curatifs, le plus convaincant étant hélas le plus complexe et nécessitant d’utiliser deux logiciels à la suite, en ajustant si possible les images à vue.

On va voir que l’angoisse qu’on éprouve devant un fichier Nikon à 3200 ISO disparaît avec le couple D300/DxO version 5 ! En faisant appel à l’automatisme intégral du logiciel (réglage DxO Default Preset) pour traiter le fichier, on obtient une photo très propre, avec des couleurs brillantes, où quasiment toute trace de couleur parasite a disparu. Le résultat est vraiment impressionnant pour les habitués du traitement D200 avec DxO version 4…


Traitée avec les réglages par défaut, la photo sera brillante et très propre… aucune trace de bruit numérique.


Quand on examine la photo avec une loupe 100%, on observe un lissage un peu trop puissant avec les réglages par défaut.

Cependant, le mieux est parfois l’ennemi du bien : si une image très propre fait merveille en petit format ou pour un postage dans une galerie sur le web, une image trop propre risque de devenir trop lisse pour un agrandissement au format A3 ou au-delà, car en effaçant les petites traces de bruit parasite, le logiciel peut aussi gommer des détails. Ici, le traitement du bruit me semble un peu trop efficace ; je vais vous conseiller d’en diminuer l’intensité pour conserver un minimum d’irrégularités de texture dans le fichier, ces impuretés – comme le grain en argentique – participant à la sensation du relief et de la matière du cliché.

Comment utiliser vos scripts sous Photoshop Elements 6 (tutoriel)

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Les actions Photoshop (ou scripts) permettent d’automatiser des opérations de retouche répétitives. Grâce à ces scripts, il est possible de mémoriser une suite de commandes dans un fichier particulier portant l’extension .atn. Vous pourrez ainsi reproduire à l’identique un traitement particulier sur tout un lot d’images. Vous pouvez télécharger de nombreux scripts payants ou gratuits sur Internet, ou bien encore réaliser vos propres scripts.

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Le magazine Eyrolles
des techniques photo

Animé par Volker Gilbert et publié par les éditions Eyrolles, QuestionsPhoto vous propose des articles de fond sur les techniques photo, mais aussi des actus, des critiques de livres... et des réponses à toutes vos questions !