Questions Photo

Le Nikon D3 en reportage – Première partie

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C’est le cœur serré que je vous dis qu’il faut rendre le D3

Mardi matin. Direction : le Nikon Center bd Beaumarchais, Paris. En chemin, je me suis souvenu de cette citation historique qui, sans anticiper sur le jugement que je me permettrai de porter sur cet appareil, était de circonstance…

Grand Hôtel de Metz, 3e étage. 14-24 @ 14 – 1/8 s – f/2,8 – 800 ISO0

Ainsi débute la première journée de prise de vues pour de vrai avec le D3. Le programme du jour consiste à réaliser des images qui constitueront l’iconographie de base de la nouvelle mouture du site internet de mon client : vues de l’atelier de maintenance, du parc machine, de détails divers et variés et de panoramiques, bien sûr.

À ce sujet, je ne pense pas dédier le D3 à la réalisation des panoramiques sphériques (même si on m’en offre un) pour les mêmes raisons que leurs prédécesseurs (D1x, D2x…). Le poids et le porte à faux engendrés par la taille de l’appareil ne me semble pas adaptés à cet usage et je préfère de loin le gabarit du D200. Et puis, je dois assurer une certaine production et n’ai aucune envie de dérégler ma tête panoramique.

Le D3 est donc affecté aux vues grand angle et le 14-24 ne sera jamais séparé du boîtier pendant les deux jours. La prise en main et la visée sont parfaites à un détail près : le sélecteur multidirectionnel (commandé au pouce, à l’arrière du boîtier) est vraiment mou et ferme à la fois (point déjà évoqué dans le billet précédent), d’autant que son usage est plutôt fréquent en raison des 51 zones de mise au point disponibles. Je ne nie pas qu’une habitude d’utilisation pallie ce comportement surprenant mais lorsque l’on utilise simultanément D3 et D200, c’est particulièrement énervant.


14-24 @ 14 – 1/10 s – f/5,6 – 200 ISO

La solution est d’utiliser le D3 en cadrage vertical. En effet, un deuxième jeu de molettes et déclencheur est présent en bas du boîtier et offre une prise en main très confortable. Et là, plus de problème avec le sélecteur multidirectionnel : il est inaccessible par tout pouce d’humanoïde post-Néandertalien normalement proportionné des mains. Peut-être que chez les grands singes fortunés, au gros orteil préhensile, se trouve une cible marketting de choix pour Nikon…!


14-24 @ 14 – 1/180 s – f/9,5 – 200 ISO

Trêve de plaisanterie (pour l’instant) : je me suis trouvé plusieurs fois à chercher le déclencheur vertical sur mes D200 (tous dépourvus de grip) pendant ce reportage tant cela est pratique et confortable.


14-24 @ 14 – 1/125 s – f/8 – 200 ISO


Crops à 100% non accentués

Il arrive tout de même que des déclenchements intempestifs soient provoqués par le deuxième déclencheur lors de la manipulation de l’appareil. Le bon sens de Jean-Christophe me signale que je n’ai qu‘à verrouiller ce déclencheur puisqu’il est si sensible. Voui, mais je dois le déverrouiller à chaque fois que j’en ai besoin (et je ne sais jamais à l’avance si j’en ai besoin) : soit je perds du temps à le mettre en service si il est fermé, soit je shoote n’importe-quoi-n’importe-quand si il est ouvert. J’opte pour la deuxième proposition.

Mais mais mais… pourquoi ne pas conditionner le fonctionnement de ce deuxième déclencheur à la détection interne portrait-paysage (qui fonctionne plutôt très bien, merci). Cela pourrait être une option (débrayable, bien sûr !) via un menu idoine et je subodore même la faisabilité de ceci simplement par une petite mise à jour firmware. Vrai ou faux, Mr Nikon ?

À suivre…

Le Nikon D3 et les Nikkors de légende – Première partie

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18 mm f/3.5 AIS

Quelle étrange sensation que celle de monter mon vieux 18 mm AIS sur ce D3 tout frais sorti des chaînes de montages nippones.


18 mm AIS – 1/180e de seconde – f/11 – ISO 200

Me voici revenu bien des années en arrière, du temps du F3HP, de la visée si confortable qui affiche 100% de l’image enregistrée et surtout du champ angulaire enfin retrouvé. Les vieilles habitudes de composition de l’image reviennent au galop : contrôler les fuyantes, faire attention à sa propre ombre, travailler avec la distance hyperfocale, bien mesurer sa lumière, vite regarder partout avant de déclencher… Le 18 mm f/3,5 AIS donne de très bons résultats, et permet aussi d’utiliser un polarisant. L’encombrement est bien moindre que le zoom 14-24 précédemment testé et possède un avantage déterminant : il est déjà dans ma sacoche ! Loin de constituer une solution médiocre de remplacement, je pense que cette optique est parfaitement exploitable avec le D3, sous réserve de prendre un minimum de temps pour composer son image. Le rendu est très bon, même en périphérie de l’image.


18 mm AIS – 1/125e de seconde – f/11 – ISO 200




Extraits à 100% de l’image précédente


18 mm AIS – 1/350e de seconde – f/8 – ISO 200

Lightroom – Les nouveautés depuis la version 1.0, deuxième partie

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Synchroniser Lightroom et Camera Raw

Voici comment synchroniser les réglages d’un dossier d’images affichées à la fois dans Lightroom et Camera Raw. J’ai utilisé pour cet exemple Lightroom (version 1.4.1) et Photoshop CS3 avec Camera Raw (version 4.4.1). Voici un dossier d’images affiché dans Lightroom.

J’ai ouvert les mêmes images dans Camera Raw, j’ai passé une première image en noir et blanc, puis je les ai toutes sélectionné (bouton Tout sélectionner) pour leur appliquer des corrections identiques (à l’aide du bouton Synchroniser).

Une fois de retour dans Lightroom, les photos modifiées affichent une icône d’avertissement sous forme de flèche, il suffit de cliquer sur l’icône, puis sur le bouton Importer les paramètres depuis le disque pour que Lightroom importe les paramètres de développement ajoutés dans Camera Raw et les applique aux aperçus.

Les modifications s’affichent aussitôt dans la grille de Lightroom.

Si, en revanche, vous souhaitez afficher, dans Camera Raw et Bridge, les dernières modifications effectuées dans Lightroom, vous pouvez utiliser, à partir du module Bibliothèque, la commande Métadonnées>Enregistrer les métadonnées dans le fichier ou, à partir du module Développement, la commande Photo>Enregistrer les métadonnées dans le fichier (raccourci clavier Ctrl. /Cmd +S). Ainsi vous enregistrez les réglages dans les métadonnées XMP du fichier (fichiers Bitmap et DNG) ou du fichier annexe (fichiers RAW « proprietaires ») pour que les autres applications puissent les lire…

Linux pour les photographes – Troisième partie

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Importer des photos dans DigiKam

Il y a plusieurs méthodes pour importer des photos dans DigiKam :

  • par glisser/déposer dans l’interface de DigiKam ;
  • par transfert dans le dossier de destination, sans passer par DigiKam (dans ce cas, DigiKam saura cataloguer les nouvelles photos dans la mesure où la demande d’analyse des albums au démarrage aura été sélectionnée dans les Préférences). Vous pouvez obtenir les photos à partir d’un disque dur interne, un CD/DVD ou un lecteur de carte mémoire). Vous utiliserez cette méthode pour cataloguer des photos déjà présentes sur un disque dur. Lorsque le périphérique contenant les photos à importer est spécifié, DigiKam procède à la recherche des images présentes sur celui-ci (il est possible d’indiquer les types de fichier acceptés dans les Préférences de l’application). On peut renommer les fichiers suivant un schéma défini à l’avance (préfixe, suffixe, ajout de la date et de l’heure, ajout du nom de l’appareil photo, numéro de séquence), créer des albums, insérer son nom ou copyright aux photos au format JPEG, corriger la date et l’heure des photos et convertir les photos vers un autre format ;

  • par importation de photos depuis une carte mémoire ou un appareil photo par l’intermédiare d’une liaison IEEE-1394 (Firewire), USB ou série (RS-232). Notez qu’il vous faudra ajouter le boîtier à la liste des appareils gérés par DigiKam, puis le connecter à l’ordinateur avant de pouvoir transférer les images.

Comme on peut le deviner d’après l’illustration ci-dessus (icônes en haut à droite), il est possible d’afficher les métadonnées de chacune des photos avant même de lancer l’importation proprement dite.

ColorMunki Photo – Petit singe bien malin

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Calibrer un écran

Voici la procédure complète (Mode avancé), telle qu’elle est préconisée par la version 1.0 du logiciel. Notez que les heureux bêta-testeurs font état d’un réglage du paramètre Gamma, disparu dans la version définitive du logiciel que nous avons utilisé pour nos propres essais.


Le logiciel détecte automatiquement l‘écran (ou les écrans…) relié à l’ordinateur, l’identifie et propose de le calibrer.

Sélectionnez tout d’abord le périphérique à caractériser. Il est plutôt surprenant que le logiciel fasse complètement l’impasse sur les écrans à tubes cathodiques… Certes, les fabricants ont cessé leur production et ils tendent à disparaître, mais je suis convaincu que bon nombre de photographes utilisent encore un de ces “dinosaures” encombrants. Bref, le ColorMunki n’est préconisé que pour le calibrage des écrans TFT, les écrans d’ordinateur portable et les vidéoprojecteurs ; le logiciel (pas de réglage du gamma) et l’outil (système d’accrochage) ne s’accordent pas aux écrans CRT…

Comme la plupart des logiciels de calibrage, ColorMunki Photo propose deux modes de caractérisation : Simplifié et Avancé. Alors que le mode Simplifié n’offre aucun choix de paramètres, le mode Avancé permet de tenir compte de la lumière d’ambiante (option “Optimiser le niveau de luminance de mon affichage en fonction des conditions d’éclairage”) et de régler la Luminosité et le Contraste (point noir) de l’écran (option “Optimiser les paramètres de luminosité et de contraste de mon affichage”). Pour le point blanc, il ne propose que les préréglages D65 (6500 K) et D50 (5000 K) et Natif, le dernier se prête parfaitement aux écrans TFT de qualité moyenne (écran de portable…). Notez que ColorMunki Photo offre là beaucoup moins de réglages que le logiciel qui accompagne les colorimètres de la marque, Eye One Match. Ce dernier est infiniment plus sophistiqué, bien que livré avec des outils moins performants.

Tout instrument de calibrage se calibre et le ColorMunki n’y fait pas exception. Tournez le disque de réglage afin que le repère blanc se trouve sur la position indiquée par le logiciel, placez le spectrophotomètre sur une surface plane et appuyez sur le bouton Etalonner.

Tournez le disque dans le sens inverse jusqu‘à ce que le repère blanc rejoigne la position qui correspond au mode de mesure pour écran.



Si vous avez opté pour l’option “Optimiser le niveau de luminance de mon affichage en fonction des conditions d’éclairage”, le logiciel mesure la luminosité ambiante…

… et vous propose ensuite de fixer le ColorMunki dans son sac de transport sur l‘écran afin de mesurer les plages colorées…


… sauf si vous souhaitez ajuster le Contraste et le Luminosité à l’aide des réglages OSD de votre écran.

La mesure des plages est trèsrapide : trois minutes suffisent pour les faire défiler, le profil est ensuite automatiquement nommé, enregistré dans le dossier correspondant et adopté par le système d’exploitation en tant que profil d’affichage par défaut. Cependant, nous aurions de loin préféré que la procédure permette de nommer le profil manuellement : il est en effet malheureusement impossible de lui donner un nom cohérent et explicite (du style « Ecran_Gamma_point blanc_Date de création.icc »), ce qui éviterait d’écraser systématiquement l’ancien profil à chaque nouvelle création de profil quand l’utilisateur utilise un point blanc identique… Le nom par défaut, “Ecran_point blanc.icc”, est uniquement cohérent (sous PC) dès lors que vous avez installé le pilote de l’écran ; sinon le profil s’appelle, fort ennuyeusement “Display_point blanc.icc”, sans que votre écran ne soit clairement identifié…

Il est également possible que le logiciel vous rappelle un nouveau calibrage, après un jour, une semaine ou un mois.

Nous souhaitons une vérification plus claire de la qualité des profils créés. Bien mieux que l’affichage Avant/Après d’un portrait de femme (encore plus vague que les différentes images du logiciel Spyder3Elite..), un affichage des différentes teintes et de la moyenne de leurs valeurs DeltaE aurait permis d’en évaluer la qualité, d’autant plus que les algorithmes du ColorMunki procurent de très bons résultats. Nous avons calibré trois écrans différents, un Eizo CG 241 W, un LaCie 324 et un Dell 1907 FP : pour les trois écrans, les résultats étaient au moins aussi bons que ceux issus du logiciel Eizo ColorNavigator, Eye One Match et Spyder3Elite. L‘écrêtage de gamut est même un peu (Dell 1907 FP), voire beaucoup (Eizo CG 241 W) plus faible…


Même écran, mais deux outils de caractérisation ; le gamut du profil créé par ColorMunki est légèrement plus étendu que celui créé par la sonde Spyder3Elite.


ColorMunki exploite ici bien mieux le potentiel d’un écran Eizo de très haute gamme que le logiciel ColorNavigateur associé à la sonde Eye-One Display 2.

Linux pour les photographes – Deuxième partie

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L’interface principale de F-Spot est composée des éléments suivants :

  • une barre d’outils comportant les fonctions essentielles ;
  • une barre latérale comprenant dans sa partie supérieure une arborescence des étiquettes (“tags”) affectées aux photos et, dans sa partie inférieure, les informations concernant le fichier, la version (nous y reviendrons), la date de prise de vue, la taille (en pixels) de la photo et les conditions de prise de vue issues des métadonnées EXIF (nous y reviendrons également) ;
  • une barre chronologique représentant le temps avec un curseur qui en se déplaçant permet de sélectionner une période donnée ;
  • une fenêtre pour les vignettes des photos importées. La taille des vignettes est modifiable en temps réel grâce au curseur situé tout en bas à droite de la fenêtre. Les vignettes elles-mêmes peuvent être accompagnées de la date de prise de vue, de miniatures représentant les étiquettes associées et aussi de la note (sur 5) affectée à cette photo (étoiles dont le nombre varie de 0 à 5).

F-Spot possède des fonctions de retouche minimalistes qui peuvent être complétées par l’appel d’une application de retouche plus sophistiquée. Pour cela, il suffit de faire un clic-droit sur l’une des vignettes et de choisir parmi la liste des applications proposées (qui ne tient compte que des applications déjà installées). F-Spot peut par exemple transférer une photo à Gimp.

Dans le cas d’un fichier RAW, F-Spot peut transférer directement la photo pour développement dans UFRAw (si UFRaw est installé et si l’extension correspondante l’est aussi).

Cette fonction est plus intéressante qu’il ne semble : lorsqu’elle est utilisée pour modifier/retoucher une photo, F-Spot propose automatiquement la création d’une nouvelle version de l’image, ce qui permet de gérer plusieurs versions d’un même original et surtout de protéger ledit original contre toute modification intempestive. Très utile pour les fichiers RAW, cette fonctionnalité est également très avantageuse lorsque vous corrigez des fichiers Bitmap. Pour passer d’une version à une autre, il suffit de la choisir dans la liste déroulante située à droite de “Version. F-Spot sait également afficher les métadonnées associées aux photos.

Bien qu’il soit impossible d’éditer directement les champs de métadonnées, vous pouvez en modifier certaines. Ainsi, vous pouvez modifier la note (de 0 à 5), le commentaire de l’utilisateur ou encore la date/heure et les enregistrer dans le fichier photo lui-même. Pour cela, il faut que l’option “Ecrire les métadonnées sur le fichier” soit activée via le menu Modifier>Préférences.

Notez que cela ne fonctionne pas avec les fichiers RAW : bien qu’il soit possible d’affecter un commentaire ou une étiquette à un fichier RAW, ces données ne seront pas enregistrées dans les métadonnées du fichier RAW, mais seulement dans la base de données de F-Spot. Ce point est d’ailleurs très important :

  • les logiciels de catalogage utilisent généralement une base des données pour gérer les informations ajoutées lors du classement/tri. Cette base de données est en quelque sorte un fichier annexe propre au logiciel qui contient les informations associées à une photo : commentaire, légende, note, mots-clés, étiquettes ;
  • cette façon de gérer les informations pose un problème fondamental : si l’on désire changer de logiciel, il y a fort à parier que les informations stockées dans la base de données d’origine ne pourront pas être utilisées par la nouvelle application. Il faudra resaisir l’ensemble des métadonnées ce qui est bien entendu fort ennuyeux, surtout lorsqu’on possède des centaines voire des milliers de photos.

De là l’intérêt d’enregistrer les métadonnées directement dans une balise du fichier image. Assurez-vous que votre logiciel puisse enregistrer les informations à la fois dans sa propre base de données (afin de faciliter et d’accélérer les fonctions de recherche) et dans les métadonnées des fichiers photo. C’est à cette condition que la portabilité des photos sera assurée : chaque photo contient les informations complémentaires et est ainsi autonome.

F-Spot remplit cette condition, excepté pour les fichiers RAW : le titre, la légende, les étiquettes, les commentaires et les notes sont inscrites dans les fichiers image. Par ailleurs, F-Spot sait extraire ces informations si elles sont déjà présentes dans les métadonnées et peut ainsi proposer automatiquement l’attribution d’une étiquette sur la base des informations contenues dans les métadonnées EXIF, IPTC et les fichiers XMP créés par Photoshop.

Lightroom – Les nouveautés depuis la version 1.0, première partie

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Paramètres spécifiques aux catalogues

La boîte de dialogue Paramètres du catalogue du menu Fichier comporte quelques options réparties sur trois onglets (Géneral, Gestion des fichiers et Métadonnées) dont la plus grande partie se trouvait auparavant au sein des Préferences de Lightroom.

Paramètres généraux

  • La partie supérieure de l’onglet Général fournit quelques informations assez basiques à propos du catalogue actif. Quand vous cliquez sur le bouton Afficher, Lightroom ouvre l’explorateur des fichiers du système pour indiquer l’emplacement du catalogue.
  • La section Sauvegarde permet de paramétrer la fréquence de sauvegarde du catalogue ; la section Optimiser comporte le bouton Relancer et optimiser, qui permet d’effectuer à la fois un nettoyage et une optimisation du fichier catalogue, ce qui est très utile lorsque vous constatez un ralentissement de la vitesse d’exécution du logiciel.

Paramètres pour la gestion des fichiers
Situés à l’origine dans les Préférences générales de Lightroom, les paramètres dédiés à la gestion des fichiers se trouvent maintenant dans l’onglet Gestion des fichiers.
Ici, vous pouvez adapter la taille des aperçus standard afin qu’ils correspondent à celle de votre écran : si vous exécutez Lightroom sur un ordinateur portable, rien ne sert à choisir une taille dont la hauteur excède 1024 pixels. En revanche, si vous utilisez Lightroom sur un ordinateur pour lequel vous disposez d’un écran TFT de grande taille, vous pouvez choisir une dimension plus importante (2048 pixels). Sélectionnez, pour la Qualité de l’aperçu, plutôt l’option « Moyenne » que l’option « Elevée ». Leur qualité est finalement assez proche pour ne pas augmenter de manière exagérée le poids de fichier de votre catalogue Lightroom.
A chaque lancement du logiciel, Lightroom affiche d’abord (pendant une trentaine de secondes) les vignettes en basse résolution avant de les remplacer par les vignettes de plus grande qualité (Moyenne ou Elévée). Lightroom vérifie toujours s’il faut remplacer les vignettes existantes avant de créer des aperçus de très haute qualité (100%) et examine la date de la dernière modification : si un des fichiers a été modifié depuis la dernière création des vignettes, Lightroom créera un nouveau jeu de vignettes, en commençant par les vignettes de taille standard, suivie par les aperçus de très haute qualité (100%).

Lorsque vous affichez un dossier d’images, Lightroom génère automatiquement des aperçus de très haute qualité afin de vous permettre à afficher rapidement les images à leur taille réelle. Il est même possible d’initier cette création de manière ponctuelle – grâce à la commande Bibliothèque>Aperçus>Rendre les aperçus 1 :1. Toutefois, ne négligez surtout pas leur poids de fichier, très important lorsque vous stockez un grand nombre d’images sur le disque : l’option « Ignorer systématiquement les aperçus 1 :1 » permet de les supprimer, au choix après 1 jour, une semaine, ou 30 jours, l’option « Jamais » risque d’augmenter le poids de fichier de votre catalogue de manière significative.

Paramètres pour la gestion des métadonnées

Si souvent vous appliquez des mots-clés à vos images, vous gagnerez probablement du temps en sélectionnant l’option « Proposer des suggestions à partir des valeurs récemment saisies ». Alors que cette option était activée par défaut dans Lightroom 1.0, il est possible de choisir à l’activer ou non dans les versions plus récentes. Il est également possible d’appuyer sur le bouton « Effacer toutes les listes des suggestions » pour effacer l’ensemble des mots-clés memorisés.
L’option « Inclure les paramètres de développement dans les métadonnées dans les fichiers JPEG, TIFF et PSD » est apparue avec la version 1.1 de Lightroom. Lorsqu’elle est sélectionnée, vous pouvez inscrire les paramètres de développement aux fichiers Bitmap – sinon, ils sont uniquement inscrits aux balises XMP associées aux fichiers DNG ou RAW. Cette option détermine en fait lesquelles des métadonnées sont inscrites aux balises XMP dès lors que vous optez pour leur enregistrement dans un fichier, via la commande Métadonnées>Enregistrer les métadonnées dans le fichier du module Bibliothèque, la commande Photo>Enregistrer les métadonnées dans le fichier du module Développement (vous pouvez utiliser pour chacune des commandes le nouveau raccourci Ctrl./Cmd +S) ou lorsque l’option « Ecrire automatiquement les modifications en XMP » est cochée.

Voici quelques précisions pour mieux comprendre les balises XMP :

  • Une balise XMP est une Partie cachée dans un fichier au format JPEG, TIFF, PSD ou DNG.
  • Il est périlleux d‘écrire les informations directement dans l’en-tête d’un fichier RAW – pour cette raison, Photoshop et Lightroom utilisent des fichiers annexes au format .xmp pour enregistrer les métadonnées XMP.
  • Les métadonnées XMP comprennent l’ensemble des informations ajoutées dans Lightroom : métadonnées IPTC, mots-clés , étiquettes, notes ainsi que les paramètres de développement qui sont appliquées dans les modules Bibliothèque et Développement.

Il n’est pas toujours avantageux d’enregistrer les paramètres de développement parmi les métadonnées XMP. Si vous utilisez à la fois Photoshop CS3 et Lightroom, Bridge peut vos poser problème à l’ouverture d’un fichier Bitmap. Bridge et Camera Raw sont aptes à lire les paramètres de développement de Lightroom et les interprètent corrrectement. Mais lorsque vous ouvrez un fichier Bitmap auquel Lightroom a appliqué des paramètres de développement, Bridge le considère comme un fichier RAW et l’ouvre dans l’interface de Camera Raw ! Si en revanche vous souhaitez ouvrir les fichiers JPEG dans Photoshop, tout en préservant la possibilité de leur attribuer mots-clés, notes et étiquettes, vous devez décocher l’option « Ecrire automatiquement les modifications en XMP ». Les paramètres de dévelopement sont alors uniquement enregistrés dans la base des données de Lightroom et ne seront pas exportés lorsque vous exécutez la commande “Enregistrer les métadonnées dans le fichier”.

Viveza – La correction locale en toute simplicité

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Ajouter des points de contrôle

Nous l’avons déjà évoqué : Viveza de propose que des points de contrôle de couleur, le plug-in ne se prête donc pas à la correction de la balance des blancs. Assurez-vous donc de l’avoir effectuée au préalable dans votre logiciel de développement RAW ou dans Photoshop, à l’aide des outils Courbes ou Niveaux. Mais soyez rassuré, Viveza offre tout de même une grande souplesse pour corriger vos photos de manière sélective.

La photo ci-dessus, prise à contre-jour, n’aurait pas été aussi simple à corriger sans recourir à une correction localisée. Il fallait déboucher les visages des enfants sans pour autant éclaircir le ciel et le paysage à l’arrière-plan. J’ai commencé par créer un premier point de contrôle de couleur (via le bouton Ajouter un point de contrôle) pour éclaircir le visage du garçon au premier plan en limitant le diamètre de la sélection circulaire au visage et aux mains, puis en déplaçant le curseur L pour augmenter la luminance de la zone sélectionnée. J’ai ensuite placé deux points de contrôle sur les parties droites (CCP 2) et gauches (CCP 3) du ciel pour réduire sa luminosité, puis un dernier point sur le visage de la petite fille à l’arrière-plan pour augmenter à la fois Contraste© et Luminosité (L) de la sélection.


Aperçu en mode Masque (à gauche) et en mode Standard (à droite) de la région définie par le point de contrôle CCP 4


Les quatre points de contrôle et leurs pourcentages respectifs ; cliquez sur les petites flèches situées à droite de chaque item de la liste pour passer en mode Masque…


…lequel révèle les régions de l’image auxquelles s’applique la correction définie pour chaque point de contrôle.

Voici un aperçu rapide des différentes commandes associées aux points de contrôle.

  • Curseur Taille. Le curseur Taille détermine la portée du point de contrôle de couleur. En augmentant la valeur de ce curseur, vous appliquerez les corrections aux zones similaires à celle définie par le point de contrôle de couleur, mais plus éloignées de celle-ci. Avec une valeur de 100%, le point de contrôle tient compte de la couleur, de la tonalité et de la texture d’un détail de l’image pour déterminer s’il doit ou non lui appliquer la correction souhaitée. Quand la valeur baisse, le point de contrôle de couleur n’affecte que les parties de l’image situées à proximité d’un point de contrôle et qui ont une couleur, une tonalité ou une texture proches de la région définie par celui-ci.
  • Curseurs Luminosité, Contraste, Saturation, Teinte, Rouge, Vert, Bleu et Chaleur. Chaque point de contrôle de couleur affiche, outre le curseur Taille, les curseurs associés aux paramètres Luminosité, Contraste, Saturation, Teinte, Rouge, Vert, Bleu et Chaleur (groupe de curseurs “Tout”) ou uniquement les trois curseurs Luminosité, Contraste et Saturation. Il suffit de cliquer sur le petit triangle situé au bas de chaque point de contrôle pour afficher soit l’ensemble des curseurs, soit les trois curseurs CLS (Contraste, Luminosité et Saturation).

Notez qu’il suffit de placer un nouveau point de contrôle “neutre” (aux réglages par défaut) pour protéger certaines zones d’une image des corrections d’un point de contrôle voisin.

En cliquant sur le bouton Détails, vous afficherez les valeurs de chaque point de contrôle ; en appuyant sur le bouton Réinitialiser, vous pourrez remettre toutes les valeurs à zéro.


Affichage détaillé

La chambre noire sans mauvaises odeurs (tutoriel)

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La commande Noir et Blanc de Photoshop CS3

Avec la commande Noir et Blanc (Image>Réglages>Noir et Blanc), Photoshop CS3 possède un outil qui ressemble furieusement au menu Mélange des niveaux de gris de Lightroom et de Camera Raw 4.x, sauf qu’il ne dispose que six curseurs (gammes de teintes) au lieu des huit curseurs des logiciels de développement RAW cités.


Canon D60, EF 17-40 mm f/4, 400 ISO

Les curseurs représentent les couleurs participant aux synthèses additive et soustractive (RVB et CMJ), seuls les curseurs Pourpres et Oranges manquent à l’appel. Si vous cliquez sur le bouton Automatique, vous modifiez les réglages par défaut pour les six curseurs. Sous Paramètres prédéfinis, vous trouverez une dizaine de préréglages qui tentent de reproduire les filtres colorés et les procédés de la chambre noire humide : outre les filtres Bleu, Jaune, Rouge, Vert et Infrarouge, il existe deux filtres à contraste élevé Rouge et Bleu, ainsi que plusieurs préréglages privilégiant des noirs profonds, des blancs purs ou des gris étendus.


A partir d’une image couleur, on arrive à produire autant de rendus qu’il y a des préréglages, qu’on multipliera encore en déplaçant les curseurs.

La commande Noir et possède une fonction très intéressante qui ressemble un peu à l’outil Réglage de la cible de Lightroom : cliquez sur une zone de l’image qui possède une couleur dominante (la couleur bleue d’un ciel, la couleur verte d’une pelouse…) et le pointeur de la souris se transforme pour vous permettre de déplacer, avec votre souris, le curseur de la teinte correspondante.


En échantillonnant un point du ciel bleu, puis en déplaçant la souris vers la gauche, il a été possible de foncer le ciel (curseur Bleus). Le menu déroulant Paramètres prédéfinis affiche l’option Personnalisé.

Le magazine Eyrolles
des techniques photo

Animé par Volker Gilbert et publié par les éditions Eyrolles, QuestionsPhoto vous propose des articles de fond sur les techniques photo, mais aussi des actus, des critiques de livres... et des réponses à toutes vos questions !