Questions Photo

Samyang T-S 24 mm f/3, 5 ED AS UMC : décentrement et bascule

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Qualité optique

La construction du  Samyang  T-S 24 mm f/3, 5 ED AS UMC est plutôt sophistiquée, avec 16 éléments en 11 groupes dont deux éléments asphériques et 2 en verres à faible dispersion. Toutefois, il ne faut pas espérer les performances optiques très élevées du Canon  TS-E 24 mm f/3, 5  L de deuxième génération ou celles, un peu moindres, du Nikon PC-E 24 mm f/3, 5  D ED. À sa pleine ouverture, l’objectif coréen produit des images molles, dues à une sous-correction des aberrations sphériques, et ce, malgré l’emploi de deux éléments asphériques, censés d’éliminer le défait en question. Il est donc nécessaire de fermer le diaphragme à f/5, 6 pour obtenir un piqué satisfaisant au centre et à f/11 pour une homogénéité convaincante entre le centre et les bords de l’image. Aux ouvertures de travail « courantes» en paysage et en architecture (entre f/8 et f/16), la qualité optique est très satisfaisante sans pour autant atteindre celle des ténors parmi les objectifs à décentrement et bascule, nettement plus onéreux. Le décentrement tend à déstabiliser  l’équilibre optique : même en vissant le diaphragme à f/16, il subsiste une zone floue, située sur les bords en direction du décentrement (bords supérieurs en cas de compensation de contre-plongée). Mais il s’agit là d’un phénomène qui n’épargne aucun de ces objectifs spécialisés. Quant à l’ouverture f/22, elle commence à détériorer le piqué.

Piqué (décentrement modéré)

Brasserie des tanneurs, Colmar/Alsace. Canon 5D Mark II, Samyang T-S 24 mm f/3,5 ED AS UMC, f/11, 3,2 s à 100 ISO.

Extrait près du centre (100%). Cliquez sur l’image pour l’afficher à sa taille réelle.

 

Extrait du bord inférieur gauche (100%). Cliquez sur l’image pour l’afficher à sa taille réelle.

Extrait du bord supérieur droit (100%). Cliquez sur l’image pour l’afficher à sa taille réelle.

Cet été, photographiez les étoiles filantes !

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La recherche et le traitement

Une fois la séance de prise de vue terminée, transférez les images sur votre ordinateur afin de les examiner scrupuleusement à la recherche du cliché comportant une étoile filante.

Traitez l’heureuse élue selon votre méthode habituelle. Pour les paramètres de développement du RAW, ayez la main légère ; mettez notamment l’accentuation à zéro afin d’éviter la montée du bruit (toujours plus ou moins présent en astrophotographie). Le mode « Réduction de bruit longue pose » ayant été désactivé, vous remarquerez peut-être dans l’image quelques points brillants colorés, les pixels chauds. Il vous faudra les éliminer à l’aide du pinceau à clôner.

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Pour cette rotation d’étoiles (on dit aussi « filé »), l’appareil a été dirigé plein nord, vers l’étoile polaire, et les poses ont été allongées à plusieurs dizaines de minutes.

 

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Thierry Legault vient de publier une nouvelle édition de son best-seller, Astrophotographie. Astrophotographe amateur de renommée mondiale, sa maîtrise de l’ensemble du domaine lui a permis de réaliser toutes les photographies de cet ouvrage, dont certaines sont uniques.

L’astéroïde numéro 19 458 a été officiellement baptisé « Legault » auprès de l’Union astronomique internationale. Le prix Marius Jacquemetton lui a été décerné en 2004 pour ses travaux photographiques par la Société astronomique de France. Co-auteur du Grand Atlas de la Lune chez Larousse (2004) avec Serge Brunier, il a également écrit de nombreux articles sur l’astrophotographie dans des magazines d’astronomie en France et aux États-Unis. Il anime des stages d’astrophotographie et donne régulièrement des conférences en Europe, en Amérique et en Asie. Ses photographies, notamment de la station spatiale, sont diffusées dans le monde entier (The Times, The Guardian, The Daily Mail, The Wall Street Journal, CNN, Science et Vie, Le Monde, Le Figaro, Le Point, Ça m’intéresse, TF1, France2, M6…). www.astrophoto.fr

Mis à jour à l’occasion de cette 2e édition, son ouvrage richement illustré et documenté s’adresse à tous les passionnés du ciel. De la simple prise de vue sans instrument (constellations, étoiles filantes, comètes, éclipses…) à l’astrophotographie plus équipée pour la photographie lunaire et planétaire, la photographie solaire et la photographie du ciel profond, il vous guidera dans le choix de vos matériels, vous conseillera sur les techniques de prise de vue et de traitement et vous apprendra à identifier et à corriger les défauts présents sur vos images.

Au sommaire

L’astrophotographie sans instrument. Appareils et réglages ♦ Les sujets  Le traitement des images Les appareils de prise de vue et leur fonctionnement. Les capteurs numériques  Les appareils Défauts et correction des images. Les composantes d’une image  Les défauts d’uniformité  Prétraitement des images  Les bruits et leur réduction Techniques instrumentales. Monter l’appareil sur un instrument  Calculer le champ et l’échantillonnage  Le réglage optique des instruments  La mise au point Les planètes et la Lune. Instruments et résolution  Appareils et réglages  Le traitement des images  Les planètes et leurs satellites  La photographie de la Lune  L’ISS Le Soleil. Le Soleil en lumière blanche  Le Soleil en Hα ·Les éclipses de Soleil  Les transits Le ciel profond. Les instruments pour la photographie du ciel profond ·La collimation  Les montures  L’alignement polaire  Les erreurs de suivi  Le guidage  Les objets du ciel profond  L’atmosphère  Couleur, noir & blanc et filtrage  Choisir et régler son appareil  La recherche des objets  La prise de vue  Le traitement des images  Le traitement des couleurs Annexes. Les images numériques Matériels et logiciels  Du capteur à l’image  Les principales causes des défauts d’uniformité et leurs remèdes  Contrôler et régler sa monture équatoriale  Réaliser un chapelet d’éclipse  Optimiser les paramètres d’un APN  La photographie des jeunes croissants lunaires  Traduction de quelques termes techniques

 

La 1e édition de ce livre a reçu le Prix spécial du jury du Festival d’Astronomie de Haute-Maurienne Vanoise.

 

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Lightroom 5 : corrigez la perspective de vos images avec le nouvel outil Upright

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Étape 6

Le mode Complet va procéder à une analyse en trois dimensions du contenu de l’image et tenter une correction de l’horizon, des verticales et des horizontales sans faire de compromis, sans essayer de conserver un résultat naturel. Son application peut entraîner une rotation importante de l’image, ainsi que le non-respect du rapport largeur/hauteur original (une fois que vous aurez recadré pour éliminer les zones vides matérialisées en blanc). Dans les cas extrêmes, nous vous conseillons fortement de comparer les résultats avec ceux du mode Auto…

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Étape 7

Comparons justement les résultats obtenus par l’outil Upright en mode Complet (étape 6) et en mode Auto (ci-dessous) : le rendu reste visiblement bien plus naturel en mode Auto.

Retenez que la méthode idéale de travail avec Upright consiste à essayer les boutons les uns après les autres : les corrections sont immédiates, vous pouvez les accepter ou changer de mode en quelques clics – vous gagnerez beaucoup de temps par rapport aux corrections avec les outils plus classiques comme Transformation ou « Recadrer et redresser ».

LR5 - outil Upright - exercice Gilles Theophile, image 7

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Étape 8

Si vous utilisez l’outil Upright sur une image déjà recadrée ou dont les perspectives ont été redressées au préalable avec l’outil Transformation, ces corrections seront systématiquement annulées, comme indiqué par les instructions affichées dans l’onglet Basique. Vous pouvez néanmoins forcer Lightroom à les conserver en pressant la touche Alt/Option quand vous manipulez les commandes de Upright.

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Étape 9

Lightroom permet de synchroniser les corrections de Upright d’une image source vers une sélection d’images de destination. Pour cela, choisissez l’une des deux options proposées dans la boîte de dialogue – attention à la nuance :

  • « Mode Upright » : chaque image sera analysée et corrigée selon le contenu qui lui est propre ;
  • « Transformations Upright » : les corrections de l’image source seront appliquées exactement de la même manière aux images de destination (option à réserver pour une série d’images semblables).

LR5 - outil Upright - exercice Gilles Theophile, image 9

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Cet exercice est extrait de la partie 4 « Corriger ses images » du nouveau livre de Gilles Theophile, Lightroom 5 par la pratique, paru le 11 juillet 2013 aux éditions Eyrolles (photos © Céline Jentzsch). Cette nouvelle édition a été entièrement revue et augmentée (59 exercices, 330 pages, fichiers de certains exercices à télécharger, format 21 × 23, ISBN 978-2-212-13729-3, 26 €.)

Au sommaire :

Préparer l’environnement de travail. Régler les Préférences ● Créer et gérer un catalogue ● Importer et exporter un catalogue ● Les modes d’affichage ● Les éditeurs externes ● Les modules externes ● Les piles et les copies virtuelles ● Incruster un filigrane de copyright Maîtriser le catalogage. Le menu Importer ● Trier les images ● Les collections dynamiques ● Les collections ● Les dossiers ● Gérer les mots-clés ● Les métadonnées ● Le « Filtre de bibliothèque » ● Créer un modèle de copyright ● Modifier le nom et la date des photos ● La prise de vue en mode connecté ● L’importation automatique ● Importer le catalogue de Photoshop Elements ● Le flux de travail DNG ● Le flux de travail vidéo ● Le module Cartes Développer ses images. Convertir les images dans le Processus 2012 ● Étalonner l’appareil photo ● Régler la balance des blancs ● Corriger la tonalité ● Corriger automatiquement la tonalité ● Renforcer la présence de l’image ● La « Courbe des tonalités » ● Corriger les couleurs ● Réduire le bruit ● Accentuer la netteté Corriger ses images. Supprimer les défauts ● Corriger les défauts de l’objectif ● Corriger l’aberration chromatique ● Corriger la perspective avec Upright ● Corriger manuellement la perspective ● Recadrer et redresser une image ● Le « Pinceau de retouche » ● Le « Filtre gradué » ● Le « Filtre radial » ● Convertir une image en noir et blanc ● Ajouter un virage partiel et des effets Optimiser son flux de travail. Synchroniser les réglages ● Créer des paramètres prédéfinis de développement ● Personnaliser les réglages de développement par défaut ● Créer des actions de post-traitement ● Flux de travail pour photographes pressés ● Aperçus dynamiques Diffuser ses images. Le menu Exporter ● L’épreuvage à l’écran ● Imprimer ses photos ● Créer un livre photo ● Créer un diaporama ● Le module Web ● Créer une galerie Flickr avec le service de publication ● Envoyer ses images par e-mail
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Lightroom 5 : personnaliser les réglages de développement par défaut

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Étape 6

Vous pouvez aller encore plus loin dans la précision en appliquant un paramètre de développement par défaut par numéro de série d’appareil photo, notamment si vous avez plusieurs exemplaires du même modèle, et même en fonction de la sensibilité ISO des fichiers importés. Pour mettre en place cette possibilité, allez dans Préférences>Paramètres prédéfinis et cochez l’une des deux options « Valeurs par défaut spécifiques au numéro de série de l’appareil photo » ou « spécifiques au paramètre ISO de l’appareil photo », ou les deux à la fois, puisque vous pouvez les combiner ! Dans ce cas, la boîte de dialogue présentée à l’étape 4 va s’enrichir d’informations supplémentaires : numéro de série de l’appareil et sensibilité ISO retenue.

 

Étape 7

Pour revenir au comportement normal et aux réglages d’usine du module Développement, vous pouvez allez dans les Préférences>Paramètres prédéfinis, puis cliquer sur Réinitialiser tous les paramètres de développement par défaut, ce qui va supprimer tous les paramètres enregistrés.

Si vous préférez travailler au cas par cas, allez dans le module Développement, menu Développement>Définir les paramètres par défaut puis, dans la boîte de dialogue, cliquez sur Restaurer les paramètres Adobe par défaut. L’autre bouton, Mettre à jour les paramètres actuels, permet d’enregistrer toute modification au paramètre par défaut sélectionné.

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couv_Lightroom5_TheophileCet exercice est extrait de la partie 5 « Optimiser son flux de travail » du nouveau livre de Gilles Theophile, Lightroom 5 par la pratique (photos © Céline Jentzsch), paru le 11 juillet 2013. Cette nouvelle édition a été entièrement revue et augmentée (59 exercices, 330 pages, fichiers de certains exercices à télécharger, format 21 × 23, ISBN 978-2-212-13729-3, 26 €.)

Au sommaire :

Préparer l’environnement de travail. Régler les Préférences ● Créer et gérer un catalogue ● Importer et exporter un catalogue ● Les modes d’affichage ● Les éditeurs externes ● Les modules externes ● Les piles et les copies virtuelles ● Incruster un filigrane de copyright Maîtriser le catalogage. Le menu Importer ● Trier les images ● Les collections dynamiques ● Les collections ● Les dossiers ● Gérer les mots-clés ● Les métadonnées ● Le « Filtre de bibliothèque » ● Créer un modèle de copyright ● Modifier le nom et la date des photos ● La prise de vue en mode connecté ● L’importation automatique ● Importer le catalogue de Photoshop Elements ● Le flux de travail DNG ● Le flux de travail vidéo ● Le module Cartes Développer ses images. Convertir les images dans le Processus 2012 ● Étalonner l’appareil photo ● Régler la balance des blancs ● Corriger la tonalité ● Corriger automatiquement la tonalité ● Renforcer la présence de l’image ● La « Courbe des tonalités » ● Corriger les couleurs ● Réduire le bruit ● Accentuer la netteté Corriger ses images. Supprimer les défauts ● Corriger les défauts de l’objectif ● Corriger l’aberration chromatique ● Corriger la perspective avec Upright ● Corriger manuellement la perspective ● Recadrer et redresser une image ● Le « Pinceau de retouche » ● Le « Filtre gradué » ● Le « Filtre radial » ● Convertir une image en noir et blanc ● Ajouter un virage partiel et des effets Optimiser son flux de travail. Synchroniser les réglages ● Créer des paramètres prédéfinis de développement ● Personnaliser les réglages de développement par défaut ● Créer des actions de post-traitement ● Flux de travail pour photographes pressés ● Aperçus dynamiques Diffuser ses images. Le menu Exporter ● L’épreuvage à l’écran ● Imprimer ses photos ● Créer un livre photo ● Créer un diaporama ● Le module Web ● Créer une galerie Flickr avec le service de publication ● Envoyer ses images par e-mail

 

Monter ses vidéos avec Final Cut Pro X – L’acquisition des images

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Paramètres d’acquisition : optimisation des médias

Une fois que vous avez appuyé sur le bouton Importation, une nouvelle fenêtre de paramétrage de l’acquisition s’ouvre. Elle permet notamment de choisir une option très importante concernant la conversion (ou non) des rushes dans un codec optimisé.

Choix des paramètres d’acquisition. Le cadre bleu indique une partie grisée car, les rushes provenant d’une carte mémoire, Final Cut Pro oblige à les copier sur le disque dur de travail.

Choix des paramètres d’acquisition. Le cadre bleu indique une partie grisée car, les rushes provenant d’une carte mémoire, Final Cut Pro oblige à les copier sur le disque dur de travail.

 

Il est aussi possible d’opter pour une optimisation des médias (conversion dans un codec de postproduction). Ce qui a l’avantage de simplifier les traitements des fichiers vidéo par l’ordinateur, mais a aussi l’inconvénient de requérir un plus grand espace de stockage sur les disques durs. Décider d’optimiser ou non les médias de production que vous allez créer dépendra de votre configuration matérielle. Néanmoins, Final Cut Pro X étant un logiciel professionnel, la fluidité du travail est prioritaire par rapport à la quantité de disques durs à utiliser, je vous conseille donc de toujours « optimiser » vos médias, dans la mesure du possible.

Pour rappel, les fichiers d’une carte mémoire de 16 Go représentant 50 min d’enregistrement avec un Canon 5D Mk II requièrent environ 52 Go de stockage une fois optimisés, soit plus de trois fois la place nécessaire au stockage des originaux. Pour ce faire, cochez la case « Créer un média optimisé » de la fenêtre des paramètres d’importation, à la rubrique Transcodage.

Optimiser avec le codec Apple Pro Res 422

Final Cut Pro X fait appel à un codec développé par Apple pour convertir les rushes en médias de production optimisés. Il s’agit de l’Apple Pro Res 422 qui est utilisé par de très nombreux fabricants de matériel d’enregistrement pour sa qualité. Les fichiers vidéo enregistrés dans ce codec pèsent environ 64 Go pour une heure en haute définition. Il est impossible de déceler à l’œil la différence entre l’original et la version optimisée, en revanche la plupart des calculs seront beaucoup plus rapides qu’avec les rushes originaux.

Je vous recommande ce passage par un codec intermédiaire (média optimisé – Apple ProRes 422) dans la mesure où une grande partie des ordinateurs sur lesquels Final Cut Pro est installé ne satisfont pas aux exigences de performance du logiciel. Si vous avez une très bonne configuration, vous pouvez cependant vous en passer.

Final Cut Pro X permet de travailler sereinement et de manière fluide sur un ordinateur avec au minimum un processeur i5-i7, 8 Go de RAM et une carte graphique avec 1 Go de VRAM. Et c’est pour moi le minimum. Si votre configuration est en deçà de ces spécifications, je vous conseille d’optimiser vos médias ; si vous disposez d’une station plus puissante ne les optimisez pas (en tout cas vous pouvez faire des tests sans optimisation).

Paramètres d’acquisition : améliorations audiovisuelles des rushes

Certaines interventions comme des stabilisations de plans qui tremblent, des corrections de balance des blancs (qui créent des dominantes bleues ou orangées), des améliorations de la clarté des sons (lorsque les prises de sons sont de qualité médiocre) sont réalisables dès la phase d’acquisition. Il suffira de cocher les cases correspondantes afin que ces modifications/améliorations soient effectuées. Toutes ces modifications utilisent les ressources de l’ordinateur,  c’est la raison pour laquelle je ne les coche pas de manière systématique ; il sera toujours préférable de les activer à la demande en fonction des besoins des différents plans.

Une fois vos réglages effectués, il suffit de cliquer sur le bouton «importer» en bas à droite pour valider l’acquisition. Vous pourrez commencer à travailler avec ces images alors même qu’elle ne seront pas encore copiées sur votre disque dur de travail.

Vous venez d’acquérir vos vidéos dans Final Cut Pro X, vous pouvez faire de même avec des photos ou tout autre contenu audiovisuel (images fixes, musiques…). Une fois la phase d’acquisition terminée, vous pourrez vous atteler au classement et à l’organisation des médias de production. Si vous n’avez pas beaucoup d’images, vous pourrez vous lancer directement dans le montage qui est une étape passionnante !

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Olivier Vigneron est formateur certifié Apple puis Apple Mentor et certifie depuis les formateurs Final Cut Pro. Il crée en 2008, en collaboration avec Erwan Le Cloirec, YakYakYak.fr, un site communautaire sur la suite de logiciels Final Cut Studio. Il est par ailleurs auteur de tutoriels vidéo sur Final Cut Pro chez Elephorm.

 

 

 

Adobe Creative Cloud : au-dessus des nuages, la liberté n’est pas sans bornes

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La nouvelle fut l’effet d’une bombe : la Creative Suite d’Adobe fera bientôt partie de l’histoire ancienne et les futures versions de Photoshop, Illustrator, Premiere, InDesign, Dreamweaver et cie ne seront proposées que dans le cadre d’un abonnement au nuage « Creative Cloud ». Ainsi, la prochaine version de Photoshop ne s’appellera pas CS7, mais CC.

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Lightroom 5 : Adobe dévoile une première version bêta publique

L'interface utilisateur de Lightroom 5 bêta est quasiment identique à celle de la version actuellement commercialisée.

Décidément, Adobe n’a pas fini de nous surprendre : treize mois à peine après avoir publié la version finale de Lightroom 4, l’éditeur présente déjà la première version bêta publique de Lightroom 5. Alors que Lightroom 4 avait bénéficié d’une refonte complète des algorithmes de correction des tonalités ainsi que de deux nouveaux modules, Cartes et Livres, la future version du logiciel s’évertue à rendre les corrections locales et les corrections de perspective encore plus puissantes.

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Photoshop CS6 et le RAW par la pratique : ajuster localement la balance des blancs

L'image image rétablit l'équilibre des couleurs.

Étape 5

Modifiez les paramètres Exposition (+0,20), Contraste (+11), « Tons foncés » (+16) et Clarté (+12) de l’outil « Pinceau de retouche » (mode Ajouter), puis passez à l’outil « Filtre gradué » (G) pour finaliser l’image : deux effets de dégradé, partant respectivement des bords supérieurs et inférieurs de l’image, aident à mieux différencier les différents éléments composant ce paysage presque minimaliste. Pour les paramètres des dégradés, reportez-vous à la figure ci-dessous.

L’image finale rétablit l’équilibre des couleurs au premier plan sans pour autant réchauffer les couleurs des parties ensoleillées.

 

Pour reproduire cet exercice sur votre ordinateur, téléchargez le fichier Original_42.dng, décompressez-le puis ouvrez-le dans Photoshop CS6 ou Lightroom 4. Les étapes y sont inscrites sous forme d’instantanés.

L’article présent est extrait de l’ouvrage Photoshop CS6 et le RAW par la pratique, de Volker Gilbert, paru aux éditions Eyrolles en mars 2013 (26 € TTC – 256 pages en couleurs – 21 x 23). © Groupe Eyrolles 2013. ISBN 978-2-212-13646-3

 

 

Nikon D600, le coût du changement et des objectifs

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Chercher la bonne occasion

Le marché de l’occasion est un des moyens d’éviter de payer le prix fort lors du passage du DX vers le FX, mais attention aux désillusions : nous ne conseillons pas la plupart des anciens zooms autofocus AF ou AFD, et surtout pas les zooms grands-angles 18-35 et 24-50 mm, même si le 28-105 mm peut encore dépanner et que le 80-200 mm f/2,8 fournit toujours un piqué honorable. Les anciens 70-210 mm et surtout 75-300 mm, que l’on trouve bradés en occasion, le sont tout simplement parce que leur piqué ne peut plus donner satisfaction sur un capteur de 24 Mpix. Du côté des fixes, attentions aux très grands-angles 14 et 18 mm clairement dépassés, mais les focales moyennes de 85, 105 ou 135 mm et les Micro-Nikkor sont encore tout à fait recommandables.

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En conclusion

Pour un usage basique et familial, le passage au format 24 × 36 est un saut financier très important. À définition égale de 24 Mpix, le kit du nouveau D7100 est proposé  à 1 349 € avec le 18-105 mm contre 2 499 € pour le D600 + 24-85 mm. En zooms téléobjectifs, il n’existe pas d’offre d’entrée de gamme en 24 × 36, ni d’offre expert ou pro en DX, d’où là aussi un écart de prix en défaveur du format DX. En revanche, la différence est moins importante en zooms grands-angles et inexistante en gamme pro et en focales fixes ultra-lumineuses, dans la mesure où il n’existe pas de gamme pro en DX Nikon – pour accéder à ces focales fixes sur un petit boîtier on est obligé d’acheter des objectifs FX qui resserviront évidemment en cas de passage du boîtier au format FX.

Pour rendre la transition moins douloureuse, on peut s’adresser aux marques compatibles et au marché de l’occasion, mais attention à ne pas choisir de modèle qui était réputé il y a 20 ans mais qui est aujourd’hui dépassé par la définition du capteur : un film argentique a la capacité de séparer les détails fins comme un 8 Mpix numérique… trois fois moins de résolution optique qu’un D600 en fait. Aucun des modèles qui était déconseillé dans notre livre de tests sur le D700 (12 Mpix) n’est repris dans celui du D600, pour cause de qualité désormais insuffisante. Ceux qui y figurent doivent faire l’objet d’un examen sur leur bon état avant achat, et de ce point de vue les boutiques peuvent être plus rassurantes que les annonces sur le Web.

 

Photoshop CS6 et le RAW par la pratique : comprendre les courbes

Canon 5D Mk II, 285 mm, f/8, 1/350 s, 500 ISO © Volker Gilbert

Étape 5

La courbe à points de Camera Raw ressemble fortement à celle de Photoshop, autorisant, elle aussi, jusqu’à seize points d’ancrage. Pour ajouter un point, cliquez sur la courbe en appuyant sur la touche Ctrl/Cmd. Les champs Entrée et Sortie affichent respectivement les valeurs par niveaux lumineux : la valeur 0 (noir) se trouve à gauche sur l’histogramme, la valeur 255 (blanc) à droite.

Une fois des points placés sur la courbe, vous pouvez utiliser les touches Ctrl/Cmd + Tab pour les sélectionner l’un après l’autre ou pour les déplacer. Les flèches Haut et Bas de votre clavier permettent de déplacer le point sélectionné d’une valeur, et de dix valeurs si vous appuyez simultanément sur la touche Maj.

Étape 6

L’outil de réglage ciblé est une véritable commande sélective pour modifier la tonalité, la teinte, la saturation ainsi que les valeurs de gris dans une gamme précise. Il est accessible depuis la barre d’outils (raccourci T) et associé à l’« Éditeur de courbe paramétrique » (Ctrl/Cmd + Maj + Alt/Option + T).

Pour l’activer, cliquez sur l’icône de l’outil, puis effectuez un nouveau clic pour faire apparaître un menu déroulant permettant de choisir le paramètre à modifier. Le menu s’affiche aussi via un clic droit sur l’aperçu. Placez ensuite le curseur de l’outil sur la zone à modifier, gardez la pression sur la souris, puis déplacez-la verticalement (vous pouvez également utiliser les flèches Haut/Bas de votre clavier).

Conseil : il est possible de créer ses propres courbes personnalisées en fonction de son appareil et du type de photos. Vous pouvez en enregistrer plusieurs à l’aide du menu Paramètres de Camera Raw (Paramètres>Enregistrer le sous-ensemble de paramètres), en sélectionnant uniquement le sous-ensemble « Courbe de tonalités ». Parmi les courbes préenregistrées, la courbe « Contraste moyen », sélectionnée par défaut, correspond à l’apparence d’une image JPEG obtenue après la conversion interne effectuée par l’appareil ; cependant, la courbe Linéaire demeure un meilleur point de départ pour la plupart des images.

Le magazine Eyrolles
des techniques photo

Animé par Volker Gilbert et publié par les éditions Eyrolles, QuestionsPhoto vous propose des articles de fond sur les techniques photo, mais aussi des actus, des critiques de livres... et des réponses à toutes vos questions !