Questions Photo

Lightroom 4 pour les photographes : l’épreuvage sur écran dans la pratique (2)

Voici une image, affichée côte à côte avec son épreuve sur écran.

L’épreuvage sur écran est une des nouveautés de Lightroom 4. Alors que dans un autre article, paru il y a quelques jours, Martin Evening explorait le « pourquoi » de l’épreuvage sur l’écran, le photographe, auteur et alpha-testeur de Photoshop et Lightroom s’attarde cette fois-ci sur le « comment ».

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Capture One Pro 7 : un retour en force

Le logiciel phare de Phase One offre désormais un module de catalogage parfaitement intégré.

Profils de correction optique

 

Désormais, Phase One fournit des profils de correction optique pour compenser automatiquement la distorsion et le vignetage d’un certain nombre d’objectifs.

Si Capture One Pro proposait depuis plusieurs années déjà une excellente correction de l’aberration chromatique, à la fois au  dématriçage et via une fonction d’analyse d’image, Capture One Pro 7  offre une prise en charge automatique de la distorsion et du vignetage, grâce à des profils de correction optique. Certes, les objectifs pris en charge sont encore peu nombreux , mais leur nombre est sans doute amené à croître au fil des mises à jour. Voici la liste des objectifs pris en charge :

  • Phase One : Digital AF 28 mm f/4.5 Aspherical, Digital AF 35 mm f/3.5, Digital AF 45mm f/2.8, Digital AF 80mm f/2.8, Digital AF 120 mm f/4 Macro, Digital AF 150mm f/2.8 IF, Digital Zoom AF 75-150mm f/4.5, 45 mm TS f/3.5.
  • Schneider Kreuznach : LS 28 mm f/4.5 Aspherical, LS 55mm f/2.8, LS 80 mm f/2.8, LS 110mm f/2.8, LS 150mm f/3.5, LS 240 mm f/4.5.
  • Mamiya : Sekor AF 28 mm f/4.5 Aspherical D, AF 35 mm f/3.5, AF 45mm f/2.8, Sekor AF 80mm f/2.8 D, Sekor LS 55mm f/2.8 D, Sekor LS 80mm f/2.8 D, Sekor LS 110mm f/2.8 D, Sekor LS 150mm f/3.5.
  • Carl Zeiss (Hasselblad V): Distagon T* 4/40 IF CFE, Distagon T* 3.5/60 CF, Distagon T* 2.8/80 CF.
  • Carl Zeiss (Contax 645) : Distagon T* 3.5/35, Distagon T* 2.8/45, Distagon T* 3.5/55, Planar T* 2/80, Apo-Makro-Planar T* 4/120, Sonnar T* 2.8/140, Sonnar T* 4/210.
  • Hasselblad : HC 3.5-4.5/50-110, HCD 4/28, HC 3.5/35, HC 2.8/80, HC 2.2/100, HC 4/120, HC 3.2/150.
  • Canon : EF 16-35mm f/2.8L II USM, EF 17-40mm f/4L USM, EF 24-70mm f/2.8L USM, EF 24-70mm f/2.8L II USM, EF 24-105mm f/4L IS USM, EF 70-200mm f/2.8L IS USM, EF 70-200mm f/4 L IS USM, EF 100-400mm f/4.5-5.6L IS USM, EF 24 mm f/1.4L II USM, EF 50mm f/1.2L USM, EF 50 mm f/1.4 USM, EF 50 mm f/1.8 II, EF 85 mm f/1.8 USM, EF 85mm f/1.2L II USM, EF 100 mm f/2.8L Macro IS USM, EF 135 mm f/2L USM, EF-S 17-85mm f/4-5.6 IS USM, EF-S 10-22mm f/3.5-4.5 USM, EF-S 17-55mm f/2.8 IS USM, EF-S 18-55mm f/3.5-5.6 IS.
  • Nikon : AF-S NIKKOR 16-35mm f/4G ED VR, AF-S DX NIKKOR 16-85mm f/3.5-5.6G ED VR, AF-S DX Zoom-Nikkor 17-55mm f/2.8G IF-ED, AF-S DX NIKKOR 18-105mm f/3.5-5.6G ED VR, AF-S DX NIKKOR 18-200mm f/3.5-5.6G ED VR, AF-S DX NIKKOR 18-300mm f/3.5-5.6G ED VR, AF-S NIKKOR 24-70mm f/2.8G ED, AF-S NIKKOR 24-85mm f/3.5-4.5G ED, AF-S NIKKOR 24-120mm f/4G ED VR, AF-S NIKKOR 70-200mm f/2.8G ED VR, AF-S NIKKOR 70-200mm f/2.8G ED VR II, AF-S NIKKOR 35mm f/1.4G, AF-S DX NIKKOR 35mm f/1.8G, AF-S NIKKOR
    50 mm f/1.4G, AF Nikkor 50mm f/1.8D, AF-S NIKKOR 50mm f/1.8G, AF-S NIKKOR 85mm f/1.4G, AF-S NIKKOR 85mm f/1.8G, AF-S VR Micro-Nikkor 105mm f/2.8G IF-ED.
  •  Pentax : smc PENTAX DA 18-55mm F3.5-5.6 AL WR, smc PENTAX FA 31mm F1.8 Limited
  • Sigma (Canon EF) : 30 mm F1.4 EX DC HSM, 50 mm F1.4 EX DG HSM, 85 mm F1.4 EX DG HSM, 105 mm F2.8 EX DG OS HSM Macro, 150 mm F2.8 EX DG OS HSM APO Macro, 10-20mm F3.5 EX DC HSM, 18-200mm F3.5-6.3 II DC OS HSM, 24-70mm F2.8 IF EX DG HSM (Canon EF), APO 70-200mm F2.8 EX DG OS HSM, 120-400mm F4.5-5.6 DG APO OS HSM, 150-500mm F5-6.3 APO DG OS HSM. Sigma (Nikon F) : 70 mm F2.8 EX DG Macro, 70-300mm F4-5.6 DG OS, 120-300mm F2.8 EX DG OS APO HSM.
  • Sigma (Sony E) : 30mm F2.8 EX DN.
  • Sony : E 18-55mm f/3.5-5.6 OSS (SEL1855)
  • Appareils compacts numériques : Olympus XZ-1, Canon PowerShot G1 X, Canon PowerShot G12 et Fujifilm FinePix X100

Manuel d’éclairage au flash : utiliser un seul Speedlite

Les deux images ont été éclairées avec un seul flash. Ce qui les distingue est la proportion de lumière ambiante. Dans l’exemple de gauche, sa part est prépondérante. Dans l’exemple de droite, l’obturateur a contribué à en éliminer la plus grande partie.

Prise de vue : un flash et un réflecteur

La plage de contraste qu’un boîtier est à même de restituer est souvent inférieure à la plage dynamique d’une scène telle qu’elle est perçue par l’œil humain. Avec une seule source d’éclairage, l’exposition ne peut rendre justice à la fois à la partie éclairée d’un visage et à la partie qui est plongée dans la pénombre. Pour y remédier, il suffit d’ajouter un réflecteur pour éclaircir les ombres de votre modèle et pour ainsi réduire le contraste.

Rediriger la lumière pour éclairer les ombres

Le réflecteur sert à renvoyer une partie de la lumière émise par le flash dans les ombres, afin de les éclaircir. Pour cela, vous pouvez orienter la tête du flash pour faire en sorte que celui-ci éclaire également l’avant du modèle. Le réflecteur capte cette lumière pour la rediriger sur la partie non éclairée du modèle.

Approcher le réflecteur

Je positionne le réflecteur le plus près possible du modèle. Pour cela, je le place juste à l’extérieur du cadre pour éviter un passage dans Photoshop.

J’ai éclairé mon ami Zack Arias (arias.com, OneLightWorkshop.com) à l’aide d’un seul flash Speedlite, positionné sur le côté droit. Pour réussir cette photo, il était important d’une part d’utiliser un drapeau pour ne pas éclairer la porte en métal dans l’arrière-plan, et d’autre part d’éclaircir les ombres sur la partie non éclairée du visage. Pour la première partie du travail, j’ai attaché un grand réflecteur Rogue FlashBender en guise de drapeau sur le Speedlite, ce dernier étant dirigé sur l’épaule de Zack. Pour éclairer les ombres, j’ai positionné un réflecteur pliant or/argent d’un diamètre de 106 cm, de sorte que la lumière est redirigée sur la partie obscure de Zack. L’image de droite représente la même vue, prise sans réflecteur.

Données d’éclairage

  • Lieu : intérieur
  • Heure de prise de vue : tard la nuit
  • Lumière ambiante : lumière tungstène (très faible)
  • Speedlite : un 580EX II
  • Mode de mesure : Manuel
  • Niveau de puissance : 1/4
  • Zoom/Inclinaison : 70 mm
  • Filtre : aucun
  • Façonneur : Sto-Fen Omni-Bounce sur la tête du flash, Rogue FlashBender attaché sur le côté le plus éloigné du boîtier
  • Distance au sujet : 1 m
  • Hauteur : à la hauteur du modèle
  • Déclenchement : cordon E-TTL de grande longueur

Données de prise de vue

  • Appareil : Canon EOS 5D Mark II
  • Objectif : Canon EF 24-70 mm f/2,8 L USM
  • Distance au sujet : 2,40 m
  • Mode d’exposition : Manuel
  • Exposition : 1/60 s, f/8, ISO 400
  • Balance des blancs : Flash

Lightroom 4 pour les photographes : épreuvage sur écran et impression (1)

Voici deux captures d’écran d’une image avec la fonction Epreuvage écran activé. Alors que la première image (à gauche) montre représente l’aperçu sur un écran Apple LCD (gamut standard, sRVB), la deuxième (à droite) montre l’aperçu sur un écran NEC 3090WQXi (gamut étendu, Adobe RVB). Notez que les différences, visible en impression offset, s’estompent une fois les images converties en sRVB et affichées via le Web.

L’épreuvage sur écran est une des nouveautés de Lightroom 4. Il permet d’anticiper à l’écran l’apparence visuelle d’une image imprimée, puis d’optimiser son rendu pour un périphérique de sortie donnée. Dans ce premier article, extrait de l’ouvrage Lightroom 4 pour les photographes, Martin Evening, photographe, auteur et alpha-testeur de Photoshop et Lightroom,  explique pourquoi utiliser cette fonction, idéale pour anticiper le rendu d’un tirage imprimé.

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Adaptation chromatique (4e épisode) : balance des blancs avec Lightroom

Balance des blancs avec Lightroom

Que vous ayez l’intention de photographier une scène dans la nature, de reproduire une œuvre d’art ou de traiter une mire destinée à la caractérisation d’un APN, vous devez, pour établir la balance des blancs,  photographier une mire achromatique, dite « de balance des blancs », dans les mêmes conditions d’éclairage que celles de votre sujet.

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Photo Ninja : la qualité d’image avant tout

Photo Ninja 4

Tonalité

L’histogramme et les outils pour corriger la tonalité des images. L’algorithme Smart Lighting procède à une correction automatique souvent très pertinente.

Je viens de l’évoquer plus haut : un des points forts du logiciel est de proposer d’emblée d’excellents paramètres par défaut, grâce à des algorithmes particulièrement pertinents (Smart Lighting) et ce, quelle que soit l’image de départ. Le Smart Lighting procède dans un premier temps à une analyse de l’image pour ensuite ajuster les paramètres de tonalité (exposition, contraste et récupération des hautes lumières écrêtées et ombres bouchées). Le logiciel détecte les parties écrêtées de l’image (reflets spéculaires, sources lumineuses) et détermine ensuite le traitement le plus approprié (compression ou écrêtage), tout en allouant la plage dynamique la plus étendue possible aux tonalités moyennes et sombres. Le résultat est le plus souvent bluffant de justesse et ne nécessite pas toujours le recours à des réglages supplémentaires. Si l’image est très contrastée, Photo Ninja récupère à la fois des informations dans les hautes lumières et les tons foncés et privilégie la douceur des dégradés. En revanche, si l’image est peu contrastée, le résultat ne diffère guère de celui obtenu avec le paramètre prédéfini As shot. Si vous souhaitez avoir davantage de contrôle, vous pouvez choisir parmi d’autres points de départ (Unadjusted et Absolute) et intervenir sur les différents réglages de tonalité :

  • Le curseur Illumination agit à la fois sur la luminosité globale, la récupération des tons foncés et la plage dynamique. En cliquant sur la petite icône en forme de flèche/double flèche, vous pouvez choisir parmi deux comportements. Le premier modifie la luminosité globale tout en préservant le contraste local (flèche) et le second (double flèche) le contraste global et la plage dynamique tout en préservant la luminosité.
  • Le curseur Exposure Offset ajuste le point blanc tout en modifiant la luminosité globale. Là encore, vous pouvez choisir parmi deux modes algorithmes différents. Le mode Synchronisation (double flèche) agit simultanément sur le curseur Highlights pour ainsi réduire ou contrecarrer l’écrêtage des hautes lumières.
  • Le curseur Highlights agit sur la plage dynamique des tons clairs. Un déplacement à gauche permet de récupérer des détails alors qu’un déplacement à droite risque d’introduire un écrêtage dans les  hautes lumières. Le curseur s’efforce le plus souvent de conserver le contraste local, mais si l’image est violemment surexposée, elle  n’échappera pas à des tons moyens trop aplatis.
  • Analogue au curseur précédent, le curseur Shadows s’efforce à extraire des détails dans les tons foncés. Là encore, l’algorithme veille sur le contraste local pour faire en sorte qui celui-ci est préservé au maximum. Cependant, un réglage trop franc produira immanquablement un effet HDR marqué, avec des ombres presque aussi claires que les tons moyens…
  • Le curseur Noirs contrôle le point noir, c’est-à-dire la luminosité des  parties les plus sombres de l’image. Si ce paramètre est automatiquement ajusté en déplaçant le curseur Exposure Offset, vous pouvez utiliser le curseur Noirs pour en affiner le réglage.
  • Quant au curseur Contraste, il possède un mode opératoire classique : déplacez-le à droite pour appliquer une courbe en « S » ou à gauche pour une courbe en « S inversé ».

Photo Ninja propose des algorithmes très avancés pour le contraste local et la récupération des hautes lumières écrêtées. Le curseur Détail est remarquablement efficace pour accentuer le contraste des tons moyens sans pour autant faire apparaitre des halos d’accentuation. En poussant le curseur à droite, il améliore la restitution des détails de haute fréquence alors que son déplacement à gauche permet de lisser les aplats sans pour autant réduire l’acutance des contours (ce qui est  fort pratique pour des portraits). J’estime que le curseur Détail est au moins aussi puissant que le curseur Clarté dans Camera Raw  7 et Lightroom 4, tout comme  la récupération des hautes lumières dans Photo Ninja. Son fonctionnement s’apparente alors à celui des autres logiciels de développement RAW : le logiciel répare la luminance et les couleurs des zones écrêtées à partir des informations présentes dans d’autres couches couleur. Si le réglage se fait automatiquement à l’ouverture d’une image, il est également possible de pousser les curseurs Illumination et Exposure Offset à gauche pour ainsi révéler davantage de nuances dans les zones affectées. Après avoir traité plusieurs douzaines d’images « à problème » dans Photo Ninja, je ne peux que confirmer les grandes aptitudes du logiciel en termes de récupération des hautes lumières : le plus souvent, Photo Ninja est devant Camera Raw et Lightroom (et ainsi meilleur que tous les autres…), puisqu’il permet de restituer des dégradés de couleurs là ou les logiciels  d’Adobe ne récupèrent  que des zones désaturées  ou des cassures de tons. Bref, l’efficacité de cette fonction n’est plus à prouver, bien qu’il soit dans certains cas nécessaire de jouer sur le curseur Color Recovery (panneau Color Correction) pour ainsi corriger un excès de zèle occasionnel. À noter aussi que dans certains cas de figure (et avec certains appareils…), il faut jouer sur le curseur Saturation (panneau Color Enhancement) pour réduire des zones à coloration magenta.

Les algorithmes de dématriçage de Photo Ninja produisent de très beaux fichiers (Canon EOS 5D Mark 2 à 100 ISO). Cliquez sur l’image pour l’afficher à sa taille réelle des pixels (100 %), puis sur la petite croix dans l’angle inférieur droit pour revenir sur la page.

Photo Ninja distingue entre deux algorithmes de dématriçage : Normal (fast), plus rapide, dédié aux appareils dont le capteur possède un filtre passe-bas et Enhanced (slower), plus lent, mais plus efficace lorsqu’il s’agit de réduire le moiré, caractéristique des appareils dont le capteur est dépourvu de filtre passe-bas (Nikon D800E), ou qui possède une efficacité moindre. Malheureusement, Photo Ninja ne propose qu’une prise en charge d’un nombre limité de formats RAW, tous issus de capteurs à matrice Bayer. Si vous avez un appareil à capteur Foveon (Sigma) ou X-Trans (Fujifilm), Photo Ninja ne pourra pas ouvrir ses fichiers bruts.

Manuel d’éclairage au flash : cibler votre éclairage

En termes d’éclairage, les deux images ne diffèrent que par le placement du flash. Si, pour l’image à gauche, le Speedlite 580EX II n’a pas quitté la griffe de l’appareil, je l’ai déplacé pour l’image à droite à 60° sur le côté gauche du modèle. J’ai également ajouté un second flash, placé comme source fill-in à 90° sur le côté droit. La séparation du flash crée des ombres qui ajoutent de la profondeur à l’image.

La boussole d’éclairage

Lorsque j’étais enfant, j’ai passé beaucoup de temps chez les scouts et en cours de géométrie, et finalement j’ai beaucoup apprécié les deux. Le compas était l’ustensile commun : j’en utilisais un pour trouver mon chemin chez les scouts et pour tracer des cercles en cours de géométrie. La photographie réunit mes deux passions : la boussole d’éclairage en est la preuve !

La boussole d’éclairage exprime l’angle entre la source d’éclairage et le boîtier en plaçant le sujet de prise de vue au centre d’un cercle et la source sur sa circonférence.

À chaque éclairage son angle

Quand j’ai commencé à enseigner des cours d’éclairage, j’ai conçu une boussole d’éclairage pour aider mes stagiaires à comprendre comment le positionnement horizontal d’une source d’éclairage (relativement au sujet) change la mesure de l’appareil photo. La boussole d’éclairage de la figure 5.2 exprime l’angle entre la source d’éclairage et le boîtier en plaçant le sujet de prise de vue au centre d’un cercle. Si le Speedlite est fixé sur la griffe du flash du boîtier, son positionnement correspond à un angle de 0° sur la boussole d’éclairage. L’angle d’un flash situé à gauche ou à droite du sujet est de 90°, et pour un flash placé derrière le sujet, à contre-jour, il est égal à 180°. Pour l’instant, seul le positionnement horizontal du flash est pris en compte, je parlerai de son positionnement vertical quelques pages plus loin.

L’angle d’un éclairage définit sa lumière

L’importance du positionnement d’un éclairage par rapport au sujet de prise de vue dépend de l’apparence des ombres. Un Speedlite perché au-dessus du prisme du boîtier produit une lumière quasiment dépourvue d’ombres sur un visage.

Voici le secret de fabrication d’une photo de passeport ratée : faites attention à ce que la lumière soit régulière sur les deux faces d’un visage. Celui-ci manquera alors de relief et paraîtra comme une découpe de carton. Ce type de lumière peut également être à l’origine de vos déceptions suite à une première utilisation de votre Speedlite si tout et tout le monde est éclairé de manière uniforme.

Pour la série de portraits sur les pages suivantes, j’ai positionné mon flash face au visage de la jeune femme. Les vues ne diffèrent l’une de l’autre que par le positionnement du flash relativement au sujet, la distance et la puissance du flash ont été conservées pour toutes les photos. Notez que la profondeur des traits du visage augmente au fur et à mesure que l’angle de l’éclairage approche les 90° sur la boussole de lumière. Les ombres s’allongent de plus en plus jusqu’à ce qu’elles plongent une moitié du visage dans l’obscurité. (Si vous êtes convaincu de l’utilité d’un réflecteur blanc, sachez que vous avez raison. Dans le chapitre 18, j’évoquerai différentes manières de déboucher les ombres et les accessoires qui s’y prêtent).

Mode flash déporté : un flash déporté est un flash qui n’est pas directement attaché au boîtier. À titre personnel, j’utilise mes flashs presque toujours de manière déportée, par l’intermédiaire d’un câble E-TTL.

Adaptation chromatique (3e épisode) : les couleurs d’une boule de billard blanche

bouleblanche copie

L’opération dite de « la balance des blancs » d’une photographie numérique est un préalable indispensable sans lequel il serait vain de se lancer dans la moindre opération de gestion des couleurs. Cette balance des blancs, c’est-à-dire des gris, est directement liée au phénomène d’adaptation chromatique de la perception visuelle. Voyons de plus près ce qui se cache dans cette affaire presque grave.

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Adaptation chromatique (1er épisode) : couleur de la banane

vignette banane

Si vous braquez un rayon lumineux de longueur d’onde 580 nm sur une malheureuse victime, elle avouera sans tarder qu’elle le trouve jaune. Mais cette observation directe d’une  source lumineuse n’est pas la situation habituelle de notre perception du monde. Ce que nous contemplons en général, ce ne sont pas des projecteurs dirigés sur nos yeux mais des objets, eux-mêmes éclairés par des sources lumineuses, par exemple une banane au soleil.

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Le magazine Eyrolles
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