Samyang T-S 24 mm f/3, 5 ED AS UMC : décentrement et bascule
Publié le 22 septembre 2013 dans Actualités Articles et dossiers par Volker Gilbert
Sur le terrain
J’ai eu le plaisir d’essayer cet objectif pendant une semaine déjà bien chargée par la rédaction d’articles et la traduction d’un ouvrage. Je ne l’ai donc utilisé que dans son domaine de prédilection, la photo d’architecture. Si certains photographes n’hésiteraient pas l’employer à sa pleine ouverture et basculé à fond pour produire un effet de miniature ou simuler un objectif « Holga » ou « Diana », j’estime que le Samyang T-S 24 mm f/3, 5 ED AS UMC mérite sans doute mieux vu son tarif assez élevé…
En tant que fervent adepte du 14 mm de la même origine, je suis déjà habitué à basculer en mode LiveView pour effectuer une mise au point précise. Se reposer sur le viseur réflex d’un boitier 24 x 36 nécessiterait en fait de véritables yeux de lynx, car le grossissement de celui-ci ne permet pas de bien distinguer entre le flou et le net, notamment avec un objectif grand-angle. Le mode LiveView aide aussi à composer l’image et à l’examiner pour y détecter d’éventuels artéfacts provoqués par un mouvement trop vigoureux de l’axe de décentrement et/ou de bascule. Nous l’avons déjà évoqué, la manipulation des commandes de réglage et de serrage n’est guère confortable, dû au faible diamètre des boutons et au choix des matériaux. L’utilisation de plastique pour les vis de blocage ne contribue pas vraiment à donner une impression de durabilité. J’aurai préféré des commandes en métal et de dimensions plus généreuses. Heureusement, la bague de mise au point est douce et suffisamment progressive pour permettre une mise au point précise (en mode LiveView et au grossissement maximal). La bague de diaphragmes est également bien dimensionnée et crantée pour autoriser un réglage au demi-diaphragme entre les ouvertures maximale (f/3, 5) et minimale (f/22).